
Intéressante cette oeuvre d’art contemporain, vue sur le campus HEC à Jouy-en-josas (78) : Les oiseaux ou l’ornithologie des livres de Peter Wüthrich.
Cette volière emplie de livres colorés (hélas déjà passablement défraîchis), tels des oiseaux, y est installée depuis 2013. Comme si les mots volaient, se reposaient, parlaient entre eux, vivaient dans le cadre défini par la volière. Je me hasarde à imaginer cette volière symbolisant un livre ou un récit peut-être, ce qui projetterait ces livres dans un livre ou leurs mots dans une histoire. Mais je m’égare certainement.
Sur Internet, il est écrit à propos de cette oeuvre : « Barnett Newman (peintre expressionniste américain) ne disait-il pas, en substance, que la critique d’art est à l’œuvre ce que l’ornithologie est à l’oiseau ? »
J’y apprends également que « le livre constitue l’unique matériau avec lequel cet artiste suisse travaille. Il devient la matière première de ses tableaux, sculptures, photos, vidéos… Entre ses mains, le livre se transforme en papillons, en anges, ou encore en oiseaux. D’un objet inanimé, il devient un être vital doté d’une personnalité et d’un esprit uniques. Il nous parle et entre en dialogue avec l’humanité. Ne dit-on pas d’une bibliothèque qu’elle est le reflet de son propriétaire ? Un vieil adage stipule en outre que les livres et la connaissance donnent des ailes pour s’envoler ! »
Et effectivement les oeuvres de cet artiste sont multiples autour du livre.
Exemples :



J’adore !


Dans la nouvelle intitulée « Rencontre e-nattendue » de Point à la ligne, je cite la légende du Pont Valentré, l’emblème de Cahors, la ville de mon enfance. Connaissez-vous ce pont au petit diable de pierre ? Quand j’étais collégienne puis lycéenne, je le traversais quatre fois par jour en voiture ou cyclomoteur. Il est piétonnier aujourd’hui.
Le scénario de ce nouveau film de Benoit Jacquot a des similitudes avec celui de mon roman en cours d’écriture : l’écrivain en panne d’inspiration qui cherche à retranscrire ce qu’il vit dans ses écrits et le désir à sens unique. Mais quelle déconvenue ! Je suis passée outre les critiques tièdes pour le plaisir de retrouver Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel. Mais je me suis ennuyée. Il n’y a aucune tension, ou si peu. Un thriller sexuel parait-il, mais sans sexe ni meurtre, seulement indirectement ou par suggestion.


d’écriture,
Mon amie Lydie a instantanément accepté de réaliser la photo de couverture de Point à la ligne. Je tenais tout particulièrement à ce que ce soit elle parce qu’elle est talentueuse évidemment et qu’une couverture, c’est le premier contact avec le lecteur potentiel. Mais Lydie est aussi l’une de ceux qui m’ont encouragée à écrire et sans lesquels j’aurais peut-être abandonné. Enfin et surtout, c’est une compagne sur la route de nos envies. Elle voulait photographier tandis que je souhaitais écrire et nous sommes en train d’y parvenir.