Archives mensuelles : novembre 2019

rencontre-3e-typeEn rentrant du travail, il y a quelques jours, j’ai rencontré cet homme dans le métro. Un sac à dos chargé de matériel, un équipement d’alpiniste, des lunettes de haute montagne, de quoi détonner au milieu des urbains harassés que nous étions. Et s’il était un personnage fantastique ? Personne autour de moi, pourtant, ne semblait s’en étonner. Comme dans Merci Gary quand Marie rentre du travail par le RER.

Extrait de Merci Gary

L’attention de Marie fut accaparée quelques minutes par trois hommes aux visages dévorés par de longues barbes grises marbrées de blanc. Ils parlaient une langue aux sonorités inconnues et, particularité plus singulière encore, s’abritaient sous des capes de pluie de randonneur en cette fin de journée ensoleillée.

Décidément, que le monde est bizarre ! Mais comme elle semblait être la seule à s’étonner de la présence d’un tel trio, elle reprit ses cogitations.

Au fond du jardin

au fond du jardinFin d’après-midi Au fond du Jardin, où  Marie-Agnès Azuelos, Sonia Dron, Anne-Sophie Le Bris et Philippe Leclercq, tous auteurs des ex-éditions Abordables, avaient donné rendez-vous à leurs amis, et aux amis de leurs amis.

Dédicaces, lecture d’extraits par l’actrice Isabelle Valentin et bonne humeur au programme.

Il y fut question évidemment de notre feue maison d’édition mais surtout de projets d’écriture, de cette envie qui ne quitte aucun de nous d’écrire, de cette joie de partager des moments avec des lecteurs, et d’avenir plus largement.

Merci Marie-Agnès, Anne-Sophie, Sonia et Philippe pour ces instants précieux.

 

feuillesJ’aime balayer les feuilles mortes. Juste avant le petit déjeuner ou juste après selon la température extérieure.

Comme une manière de se débarrasser des petits soucis avant de commencer sa journée, d’ouvrir une page blanche.

 

Douceur de l’automne quercynois. Dans la vallée du Lot, entre vignes et noyers.

Photos prises le 26 octobre 2019 près du village de Douelle.

logo lea
Le logo Léa, anciennement Les éditions Abordables, nouvellement Les éditions Absolues. Il fallait oser !

Il y a quelques jours, j’écrivais (le phénix s’appelle Léa) , de façon quelque peu caustique il faut bien l’avouer, que les nouvelles Editions Absolues ressemblaient étrangement aux feues Éditions Abordables.

Le site qui vient d’ouvrir montre qu’il ne s’agit plus d’une simple ressemblance, encore moins d’une coïncidence, mais bien d’une continuité.

https://www.leseditionsabsolues.fr/editionmoderne

Alors je m’interroge. Comment une maison d’édition qui vient juste de faire faillite, qui est encore en cours de liquidation après avoir laissé en carafe des dizaines d’auteurs sans leur régler leurs droits, en avoir plumés un certain nombre (de là viendrait le beau plumage de ce Phénix-là ?), peut-elle renaître aussi vite ? Comment des auteurs ex-Abordables peuvent-ils d’ores et déjà se retrouver publiés chez Absolues avec les mêmes ouvrages (couvertures identiques sauf le nom de l’éditeur évidemment) alors même que nous n’avons pas encore repris les droits sur nos livres, la liquidation d’Abordables étant encore en cours ?

Ça sent le tour de passe-passe juridique derrière tout ça. À moins d’un gros coup de bluff. Dans le deux cas, il y a franchement matière à être Absolue-ment écœurée.

Actus : Trois jours après la publication de cet article, M. Ochin, fondateur des ex-éditions Abordables m’a appelée « à la demande du liquidateur judiciaire » auquel j’avais fait part de ces interrogations. Il m’a assurée de sa bonne foi, de la légalité du « rachat des actifs » par des auteurs, de son absence d’intérêt quelconque dans l’affaire et de son infortune. J’en prends note.