personne qui lance un coup de gueule

Liberté d’expression

Vous connaissez mon admiration pour JK Rowling, j’en ai parlé et reparlé. Et si je l’ai choisie comme personnage (masqué) de mon roman Merci Gary, un personnage secondaire mais décisif dans l’intrigue, ce n’est évidemment pas par hasard.  Jenna R. King, la généreuse amie de Claire, est Joanne K. Rowling, mes lecteurs et lectrices l’ont compris.

Diktat de la bien pensance

Alors quand elle se fait clouer au pilori pour ses propos jugés transphobes, je me sens attaquée en tant qu’auteure et groupie de l’auteure. Je n’ai pourtant l’intention ni d’analyser, ni de défendre ni même de condamner ses paroles, je veux juste qu’on la laisse tranquille, qu’on la laisse s’exprimer. Ce n’est pas parce qu’elle est un porte-parole extraordinaire pour la jeunesse qu’il faut la museler, lui dicter ses pensées. Eduquer c’est amener les jeunes à penser par eux-mêmes pas les endoctriner. Elle est, et reste, une fabuleuse romancière.

Quant le New-York Times s’en mêle, c’est la catastrophe !

Quand au nom de la bien pensance, les maisons d’édition américaines emploient des Sensitivity readers (lecteur en sensibilité) pour expurger les textes littéraires de tous les éléments qui pourraient être qualifiés de transphobie, homophobie, sexisme, atteinte aux religions, c’est pire que tout !

Liberté d’expression dans la littérature

J’ai partagé ces derniers jours sur les réseaux sociaux le Coup de gueule de Jérôme Vialleton. Je lui ai aussi piqué son illustration. Et je ne peux que, comme lui, rappeler combien la liberté d’expression, dans la littérature plus qu’ailleurs, est primordiale. Il reste à espérer que cette chasse aux sorcières ne trouvera pas d’écho en Europe.

 

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