Archives mensuelles : avril 2019

 

Coup de cœur pour les subtiles aquarelles de notre hôte à Camaret-sur-mer, Claude Quintric.

dépotoir.JPGIls m’énervent ces comportements-là, il m’escagasse, comme on dit dans le Sud-Ouest, cet incivisme. Penser aux autres, ce n’est pas si compliqué ! Avec un peu d’entraînement, ça se fait tout seul. Oser penser que la collectivité se chargera de tout ce qu’on n’a pas envie de faire, c’est pareil, ça se soigne. Et le meilleur traitement, c’est de regarder sa feuille d’impôt !

En rentrant du travail vendredi soir, j’ai trouvé le trottoir devant chez moi jonché de meubles, appareils ménagers, coussins, vêtements… Quelqu’un semblait avoir, ni plus ni moins, déversé sur le trottoir le contenu d’un appartement entier. Au fil de la soirée, les passants ont emporté une chaise, une étagère, un porte-manteaux… et c’est bien ainsi. Mais d’autres résidents de la rue en ont profité pour ajouter à l’immonde dépotoir, ni vu ni connu, quelques planches, une plaque électrique… et un cadavre de sapin de Noël. Pauvre arbre qui devait faire le fier, quatre mois plus tôt, parader sous ses guirlandes et boules métallisées et le voici abandonné sur la vie publique, désormais aussi sec que le désert de Gobi, ligoté serré comme s’il avait été soumis à la grande question, nu et humilié.

Les agents municipaux sont passés samedi matin. Ils ont emporté dans leur benne ce qui se trouvait à portée et laissé sur place les appareils électroménagers,  le végétal sacrifié, et tout ce qui n’était pas précisément sur la voie publique, qui avait été déposé ou déplacé dans le jardinet ou plus en arrière.  Voilà (photo) ce qui restait après leur action. Et qui restera probablement encore quelques jours. Bonne fête de Pâques, chers voisins !

notre-dameMardi 16 avril – Le hasard – ou plutôt la magie des chouettes rencontres – m’a menée hier soir sur le bord de la Seine près du Pont Louis Philippe. Un attroupement, des sirènes de pompiers et puis des flammes qui s’élevaient d’un toit qu’on a tout d’abord identifié comme celui de l’Hôtel Dieu. Mais il s’agissait de Notre-Dame. Après la stupeur, un sentiment d’impuissance. Triste soirée à regarder l’édifice partir en fumée.

Au réveil de la ville, la lutte contre le monstre de feu semble terminée. Les médias disent le monument structurellement sauvé. Ouf ! Il lui reste à revivre.

Bonne convalescence, Ma Dame !

affiche-vasaTrès belle expo Vasarely actuellement au Centre Georges Pompidou ! Après l’overdose des années 70-80, j’ai été ravie de redécouvrir les oeuvres de cet artistes. Elles sont pop, pleines d’énergie, vibrantes, trompe- l’oeil… Bluffantes !

 

tableau-sncf.JPG

Le train Paris-Cahors 100% Eco est une pochette surprise ! Selon les jours et les horaires, on peut tomber sur différentes options : Zen avec voyage en couchette de jour (une spécialité 100% Eco), Retour dans le passé en rame des années 70, Bien-être avec effet sudatoire prolongé (disponible l’été uniquement), Raffermissement avec un séjour fraîcheur (uniquement l’hiver), Spiritualité avec retraite forcée dans l’obscurité (expérimentée une seule fois), Farce avec des numéros de sièges fantômes. Mais je ne connaissais pas encore la version Ludique : les sièges musicaux.

Vous avez réservé un siège mais c’est un autre qui vous a été attribué. A vous de le chercher ! 

Petit cafouillage à chaque gare, les voyageurs n’ayant pas tous pris connaissance du jeu – il faut dire que l’affichette est peu visible, et puis tout le monde n’est pas joueur – mais finalement chacun parvient à trouver sa place, une place du moins, après  quelques tâtonnements plus ou moins laborieux. Pour toutes les activités, c’est pareil, il y a ceux qui comprennent vite, et les autres.

Le jeu est un formidable outil de cohésion et d’échanges, c’est bien connu, et ce n’est pas celui de la SNCF qui nous démontrera le contraire. « Madame, c’est la nouvelle place qui m’a été attribuée. » « Oui, bien sûr, la mienne est là-bas mais maintenant j’ai celle-là, alors nous allons voyager côte à côte » « Avec plaisir, vous allez jusqu’où ? » « Limoges » « Je vais à Brive, voir ma  nouvelle petite-fille, la 4e, aucun garçon. » …

Merci la SNCF, vous êtes un modèle de créativité ! C’est quoi, votre secret, fumette ou séances de Design Thinking ?