Archives mensuelles : octobre 2017

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Les cyprès de Vincent Van Gogh

Il faut être un peu bête, dit Akira Kumo à Virginie Latour, et l’être avec une sorte d’obstination irraisonnée, pour s’intéresser aux nuages. Pour la plupart des personnes de bon sens, les nuages sont là. Et puis, c’est tout. Que dire d’autre ? Ils font partie du décor. Il n’y a pas de raison de les considérer avec davantage d’attention. Pour la plupart des gens, il n’y a rien d’étonnant dans les nuages, il n’y a rien en attendre ; sinon de l’eau, sous différentes formes. Les hommes ne regardent les nuages que pour guetter la pluie, soit qu’ils l’attendent avec une impatience fébrile, soit qu’ils la redoutent comme une catastrophe. Les progrès de la civilisation occidentale les ont encore détournés davantage de l’observation du ciel : dans cette partie du monde les hommes consultent leur poste de radio ou de télévision pour savoir comment s’habiller. En de rares occasions, ces hommes sont touchés par la beauté absolue des nuages. C’est par exemple quand le ciel est bleu et que, allongés dans l’herbe d’un parc, ils ont fini de pique-niquer ; ils se sont renversés en arrière ; ils regardent les nuages passer, et fugitivement les admirent, en digérant. Ils ne pensent à rien. Et ils n’ont pas forcément tort. Une forme de bêtise habite toute pensée ; et donc, le désir de comprendre les nuages.

Extrait de La théorie des nuages de Stéphane Audeguy

Chacun connaît ces moments rares et un peu magiques où des éléments convergent faisant jaillir un thème ou une idée comme une évidence. Ce week-end, la beauté insaisissable des nuages étaient dans mon esprit, que je lise, avec ce beau roman de Stéphane Audeguy, que je regarde au loin sur la belle vallée de l’Oise ou que j’admire l’exposition sur l’impressionnisme au Château d’Auvers-sur-Oise. Partout des nuages à l’humeur changeante, aux mouvements imprévisibles. Partout.

jardin
Le jardin de mes parents à Cahors

Nous craignons tous un peu, pas mal ?, le regard de nos parents. À n’importe quel âge. Même à cinquante ans.

— Qu’est-ce qui te freine pour publier ? m’a lancé un jour Louis, qui se reconnaîtra s’il lit cet article. Tes parents seraient contents.

— Pas sûr, mon père est exigeant. Très exigeant même.

— Mais non, il sera fier. Ose !

J’ai osé. Et mes parents ont lu « Point à la ligne ». Ma mère s’est enthousiasmée, sans réserve, comme toujours quand il est question de ses filles et de ses petits-enfants.  Mon père m’a dit : « Tu ne manques pas d’imagination. » Rien de plus, mais c’était déjà beaucoup. Et aujourd’hui il n’est plus.

PAL
Photo empruntée au blog « Les livres de Camille« , qui évoque justement sa PAL

BAL signifie en général « boîte à lettres » et la PAL, alors ? Selon cet article, ce serait la pile à livres : La PAL

 

Vous en avez probablement une, j’en ai une, d’une dizaines de livres, rien de bien méchant, mais qui a du mal à descendre. Toujours la même rengaine : manque de temps pour lire, pour écrire, pour sortir…

Mes héroïnes aussi ont la leur. D’abord, Olivia, la quinqua trompée dans « Lignes et lames » de Point à la Ligne. Extrait :

Une fois le carnet Spiderman entièrement noirci et les trois-quarts de sa pile de livres descendus, Olivia se lasse de ces phrases copiées, elle ressent l’envie de formuler les siennes. Après s’être bien nourrie des mots des autres, jusqu’à en être imbibée, elle veut mettre ses propres mots sur son passé et son présent.

Ensuite, Élodie, l’héroïne de mon roman en cours. Elle aussi aime lire, achète des livres et les empile avant de les dévorer. Un hasard, vous croyez ?

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Une belle surprise ce nouveau blog des éditions Abordables. Enfin on peut sentir cette maison d’édition vivre, bouger…

Stéphanie a promis d’y parler prochainement de mon livre. A suivre donc…

www.chroniquesleasteph.com

Pour mon recueil de nouvelles, tant qu’à faire ! Enfin c’est vous qui voyez…urne

Mais comme certains d’entre vous sont perdus, le texte de présentation du prix ayant migré sur une autre page du site de l’éditeur, revoici le chemin du vote :

Explications et ouvrages sélectionnés sur : prix LEA

puis allez chercher le formulaire de contact dans l’onglet « contact » en haut à droite ou ici, complétez vos coordonnées, écrivez le message : « je vote pour… (suggestion : Point à la ligne de Fabienne Vincent-Galtié) et cochez la case « je souhaite participer aux votes… ». Vous aurez encore à passer la barrière du détecteur de robot en choisissant des images et enfin votre vote sera dans la boîte. Dans l’urne je veux dire.

Merci !