Archives mensuelles : janvier 2022

Devenez lecteur ou lectrice privilégié.e

Je vous l’ai annoncé récemment, j’ai revu ce blog pour être en mesure de mieux dialoguer avec vous. Si vous me confiez votre adresse mail (promis je ne vais ni la vendre ni l’utiliser sans votre accord, j’ai quelques principes !), je pourrai vous adresser en avant-première des infos, et surtout une micro-fiction que je ne publierai que plus tard. J’espère parvenir à en écrire une par mois tout en continuant à avancer sur mon roman en cours. Une façon pour vous de devenir lecteur ou lectrice privilégié.e et pour moi de compter sur un cercle rapproché de lecteurs.

Je vais très prochainement envoyer la première newsletter mensuelle. Vous êtes prêt.e ? Il suffit de vous inscrire tout de suite sur la page dédiée.

Un cadeau vous attend déjà, la nouvelle Lignes et lames extraite de Point à la ligne, à découvrir ou re-découvrir.

La réalité dépasse la fiction

Quand la réalité dépasse la fiction !

Aux Etats-Unis, deux jumeaux viennent de naître deux années différentes, l’un le 31 décembre 2021 à 23h45, l’autre le 1er janvier 2022 à 0h. Un évènement relayé dans les médias internationaux. Une chance sur deux millions que cela arrive, dit un article.

Quinze minutes et une année civile d’écart pour Alfredo et Aylin, les deux bébés jumeaux. Une différence spectaculaire qui n’aura très certainement rien d’anodin sur la vie de ces deux enfants. Parce qu’avec désormais un ainé et un cadet, ces jumeaux n’en sont plus.

C’est le prétexte de mon roman en cours d’écriture et je ne pouvais supposer, quand j’ai commencé à imaginer cette histoire il y a près de trois ans déjà, que la réalité viendrait crédibiliser mon histoire.

Pierre et Lucas, mes deux héros, sont eux aussi nés jumeaux à une année civile d’écart. Un commencement inimaginable pour une vie d’incompréhension…

…mais il va vous falloir encore patienter pour découvrir leurs aventures.

 

Techno-inaptitudes

Image par cafepampas de Pixabay

Ma tête n’est qu’une nappe de brouillard. Pas aussi jolie que sur la photo. Non, plutôt du genre à vous faire paniquer parce qu’on s’y perd dedans.

Je profite de mon temps libre (encore quelques jours de congé maladie) pour améliorer ma présence sur les réseaux sociaux et ma communication sur ce blog. Pour m’y aider, j’ai fait appel à Jérôme*, un vieux routard du personal branding des auteurs auto-édités. Rien que de l’écrire, ça en jette !

Le vieux routard étant bien plus jeune que moi, avec un cerveau encore souple, il ne montre aucune difficulté à manier les interfaces, les opt-in, les widgets, les formulaires,  les backlinks, les pop-up… et tous les trucs dont je n’ai même pas enregistré les noms et qui me filent des boutons. Et pas des boutons sur lesquels on peut cliquer hélas. Je me trouvais méritante d’oser m’aventurer dans ce dédale digital, c’est plutôt de l’inconscience. Je suis dans le brouillard, je vous l’ai dit.

J’ai fait transférer mon blog vers un autre hébergeur ainsi que son interface habituelle. Vous avez pu remarquer qu’il a une nouvelle apparence. Le blog version 2022. Un tour de passe-passe que ne renieraient pas les marketeurs, mais rien de bien fondamentalement différent en apparence. Sauf pour celui (moi !) qui est aux manettes dans le back-office. Je ne m’y retrouve plus ! (Je compte sur votre indulgence dans les semaines à venir, mais n’hésitez pas à me suggérer des améliorations en commentaire.)

Quant à la création de formulaires pour vous envoyer des news, c’est MayDay, MayDay ! Même en suivant à la lettre les conseils du geek Jérôme, ça bugue. De partout. Je n’ose pas l’appeler pour lui avouer combien je suis nulle. Je navigue dans ma nappe de brouillard entre culpabilité et honte. Que diable suis-je allée faire dans cette galère? Je ne songeais pas à ce qui allait arriver.

Encore et toujours cette fichue naïveté. Si d’autres y arrivent, j’y arriverai aussi. Mais ça ne fonctionne pas toujours aussi, il faudrait que je finisse par l’accepter à mon âge.

Pourtant j’ai l’habitude. « Petit chéri, comment je fais pour sauvegarder mes données sur mon téléphone ? »,  » Loulou, le wifi est planté ! », « Chouchou, je trouve plus NetFlix ! », « Poupette, tu crois que je peux supprimer les notifications sur mon ordi ? ». Pas douée, la mother, ils l’ont compris, mes chéris.

Ils arrivent, sans précipitation, quand ils ont deux minutes à perdre seulement, pour sauver leur mère en perdition. Ils procèdent à la manip en silence, en dix secondes chrono (dans les deux minutes, ils se prépareront un café ou piqueront un truc à grignoter dans le réfrigérateur), stoïques, sans souffler d’exaspération, sans regard du style tu abuses !, sans explications non plus (à quoi ça servirait ? Je te l’ai déjà dit vingt fois et tu ne t’en souviens toujours pas !).

Exactement comme je m’y prends avec ma mère quand elle me demande pour la centième fois la façon d’effacer les messages de son Doro (le téléphone le plus simple du marché !) ou de changer les piles de sa télécommande.

L’autre jour, en me regardant saisir un SMS, elle m’a dit, avec une lueur de fierté et d’envie dans les yeux, que je tapais vite, qu’elle aimerait bien savoir faire, elle aussi. Alors que mes enfants se moquent, gentiment, de ma façon de taper à un doigt sur mon mini I-Phone d’un autre siècle. Comme quoi…

Comme quoi on a tous des inaptitudes, des envies et des regrets, on rend jaloux les uns, on est la risée des autres. L’humanité est ainsi constituée. On est tous la mère, le père, le fils, la fille de quelqu’un. Même sans lien de sang.

« Allô Jérôme ? Heu, j’ai pas réussi à tout faire…, je suis dans un brouillard de dingue, je ne comprends pas comment… »

*Jérôme Vialleton, auteur et coach

La classe de neige

Les classes de neige sont de saison, mais la pandémie risque d’en priver nos chers enfants cet hiver encore. Une échappatoire qui n’aurait pas déplu aux parents de Nicolas, le héros du roman La classe de neige d’Emmanuel Carrère.

En lisant ce court roman, en voiture durant la trêve des confiseurs, je n’ai pas vu les kilomètres défiler (dois-je préciser que je n’étais pas au volant mais reléguée à l’arrière contre un tas de valises ? 😊) !

Quand Nicolas, un enfant craintif, trop couvé, part en classe de neige, il s’attend au pire. Le seul monde qu’il connait est celui que lui décrivent ses parents, peuplé des monstres contre lesquels ils le mettent en garde.

Mal préparé à la vie en collectivité, il aura en effet bien du mal à y prendre part et ce n’est que grâce à l’attention dont l’entourent l’institutrice et l’animateur qu’il trouvera un peu de réconfort et échappera au calvaire. Jusqu’à ce qu’un drame arrive et qu’un monstre bien réel cette fois se dresse devant lui.

Un récit intimiste, avec un cheminement psychologique si bien décrit qu’on souffre et se réconforte avec le jeune héros. Une tension palpable dès les premières lignes qui monte inexorablement et nous embarque pour deux heures de lecture, tenus en haleine.

Avez-vous lu cette œuvre ou vu son adaptation audiovisuelle, et qu’en avez-vous pensé ? Ou d’autres romans d’Emmanuel Carrère peut-être ? (vos réponses en commentaires SVP)

Vive 2022 !

Image par svetlanabar de Pixabay

L’année commence dans une douceur aussi inhabituelle qu’inquiétante et un pic épidémique de Covid. Ambiance plombée. Le monde est loin d’être parfait, on le sait, hélas.

Nous sommes en proie à bien des maux, à la Covid et à nombre d’autres maladies, au réchauffement climatique, des régions sont affamées, des pays en guerre, des démocraties en danger… mais chaque journée apporte aussi son lot de richesses et de belles surprises, si l’on veut bien les voir. Ne gâchons pas celles que 2022 nous apportera et sachons les apprécier.

J’aime bien cette citation attribuée à Marcel Pagnol : La raison pour laquelle tant de gens trouvent qu’il est si difficile d’être heureux c’est qu’ils s’imaginent toujours le passé meilleur qu’il ne l’était, le présent pire qu’il n’est vraiment et le futur plus compliqué qu’il ne le sera. Concentrons-nous sur les meilleurs moments, goûtons à l’instant présent ! Belle année à tous.