Archives mensuelles : janvier 2020

Le libraire d’Alger

librarie
 » Da Salah » est bouquiniste depuis des décennies.
Ici, dans son échope où s’accumule des « trésors », une boutique ouverte même le vendredi au haut de la Rue Didouche Mourad Alger.
Source  »page La Kabylie ». Cette publication a été partagée par Pascal Ninot sur le groupe Facebook Auteurs, faites comme chez vous,

Un dimanche matin froid et pluvieux. J’ouvre mon ordinateur, surfe sur mes sites habituels. Sur une page Facebook, un internaute a partagé la photo ci-contre. Elle m’amuse, je la commente.

  • Bonjour monsieur, je voudrais celui qui est sous la pile du fond, s’il vous plaît ?

À peine ai-je cliqué sur Envoyez qu’une réponse suit, postée par l’auteur du partage.

D‘accord Madame, ne bougez pas c’est un très bon choix, voilà. Cet ouvrage « La chieuse qui faisait ses courses chez moi » a connu un grand succès en Europe…

Je lui adresse un émoticone Je pleure de rire, car à défaut d’en pleurer, son à-propos m’a conquise. Puis je réponds.

Merci monsieur, c’est exactement celui que je souhaitais. Je recherche également « Le libraire bordélique qui ne doit pas vendre grand-chose à d’autres que la chieuse », vous l’auriez par hasard ? Peut-être sous la pile, encore ! , au fond à droite…

Un émoticône hilare arrive aussi sec, clôturant notre échange impromptu.

La grise matinée commençait bien finalement, avec cette pincée d’humour et une idée de nouvelle.

Bise, bise, bise

bisouBise, bise, bise est le titre de ma dernière nouvelle postée sur le site Short Edition.  Elle est en lice pour la saison Hiver 2020 du Grand Prix du Court. Un prix pour le plaisir et les encouragements, rien de plus, alors lisez-la et si elle vous plaît, votez pour elle et laissez-moi un commentaire ! Bises à vous.

Nouvelle Bise, bise, bise

Peut-être devrez-vous auparavant vous inscrire sur Short Edition.

« Le voisin » à nouveau sur l’ouvrage

immeubleJ’écris toujours par morceaux, quelques lignes ou un chapitre, des plages de rédaction parfois séparés de plusieurs jours ou même semaines. Je relis les dernières pages, corrige, en écris d’autres. Laborieusement. Le plan se disloque sous ma plume, j’invente des péripéties au fur et à mesure, ajoute des personnages. Quand je parviens à la fin, tout est bancal. Je le sens bien et il me faut prendre du recul pour retravailler le texte. J’ai confié mon manuscrit Le voisin à Nicole, ma fidèle première lectrice. Elle n’a pas sa pareille pour repérer les incohérences. Grâce à ses remarques, je retravaille le texte. Voilà où j’en suis actuellement, et c’est douloureux, tellement douloureux. il me faudra certainement encore deux ou trois réécritures pour aboutir à un texte qui tienne un peu la route. Certains auteurs écrivent d’une traite, je les admire. Pour d’autres c’est plus compliqué semble-t-il.

« J’écris d’un jet, et je relis beaucoup. Comme dans le montage d’un film, tu mets toutes les scènes côte à côte et c’est l’« ours » et tu travailles à partir de ce matériel. Au début, c’est illisible, et ça me donne envie de mourir, mais après ça s’articule. Je déplace, j’inverse, cherche où commence la scène, à quel moment le plan s’essouffle…  »

Un témoignage de Virginie Despentes  (d’après une interview menée par Juliette Einhorn pour le Magazine Littéraire N°551 daté janvier 2015)-

salon-du-livreC’était tellement ça, sur le stand des Editions Abordables au salon du Livre de Paris en 2017 et 2018. Tellement ça !