Archives de catégorie : Billet

Disco

Disco, I’m coming out, une expo à la Philarmonie de Paris qui rappelle aux plus tout jeunes 😧, et présente aux autres, les origines et l’expression de ce mouvement né juste avant l’apparition du Sida.  La revendication de l’inclusion, de la liberté, du droit à l’expression artistique pour tous était le maître mot. Une lutte qui résonne sinistrement à l’ère Trump.

Merci à mon amie Valérie de m’y avoir invitée.

 

 

 

La glycine enfermée

Un rameau de glycine s’est infiltré sous le toit verrière du gymnase. Par frilosité ? Par curiosité ? Désormais il y est enfermé et un jour il sera sacrifié. À moins qu’il ne grille d’ici là sous un soleil ardent.

En dessous des sportifs triment sans même un regard pour lui. On gaine, on gaine à fond ! On tient bon, encore une minute,  courage !

Drôle de situation.

Contraste encore

Après le contraste entre le plafond et les vitres du Palais de Tokyo, un autre qui m’interpelle.

Où se rend donc ce (cette ?) porteur(se) de ballons dans ce paysage de désolation ? A un mariage, un anniversaire ?

Des ballons porteurs de joie, d’espoir là où l’on n’en perçoit pas. Contraste des couleurs, contraste des émotions.

La Vie en Rose, une expo-photos de Véronique de Viguerie (lauréate Photographe 2006), proposée par la Mairie de Vincennes devant la station de RER jusqu’au 16 juin 25. 

Horoscope

C’est sous les yeux bienveillants de Jupiter et de Mars que vous entamez une nouvelle étape de votre vie.  C’est mon horoscope de juin qui le dit et pour une fois il a raison.  Pile dans le 1000  !

Plus de temps libre, c’est aussi, j’espère, plus de temps à écrire, et un roman en cours plus vite bouclé.

Il est grand temps de me réveiller ? Go, go, go !

Image de bandeau Pixabay

Inspiration Légère

Des œuvres incroyables et tellement inspirantes cette accumulation murale de pinces d’Arman, le gigantesque Miles Davies en mosaïque de Niki de St Phalle, le renversant tableau-piège de Daniel Spoerri… et, évidemment les oeuvres hétéroclites de Fernard Léger, présentées dans l’expo Tous Léger au musée du Luxembourg. J’en ai les papilles cérébrales qui s’agitent et les doigts qui fourmillent !

Merci à mon amie Fabienne, qui a eu l’initiative de cette visite au cœur du Nouveau Réalisme.

 

Vous aimez mes histoires courtes ?

Pour lire ou relire mes histoires, rendez-vous dans la rubrique « Micro-nouvelles et autres récits courts » de ce blog. Pour y accéder, cliquez sur « blog » dans la barre menu en haut ou dans la colonne de droite en la faisant défiler vers le bas jusqu’à « catégories ».

Parmi les publications récentes, vous pourrez trouver La boule à facettes, La couverture, La femme de chambre, La surveillante de musée, mais il y en a de bien plus anciennes que vous avez certainement oubliées ou zappées.

Et pour ceux et celles qui ne sont pas abonné.e.s, rappelez-vous qu’en vous inscrivant à ma newsletter, une nouvelle arrive chaque mois directement dans votre boîte mail. Aussi magique que le gros bonhomme à tunique rouge et barbe blanche qui a débarqué en décembre dernier chez les Panou (autre nouvelle à retrouver) !

Bonne lecture !

Image Pixabay

Le chemin de Traverse

Le chemin de Traverse se trouverait-il au coeur du 12e arrondissement de Paris ?

Vous connaissez ma fascination pour l’univers de Harry Potter et son auteure (à l’origine, je le rappelle, de mon inspiration pour l’écriture de Merci Gary). J’ai été amusée en découvrant cette vitrine digne d’une boutique où Harry Potter et ses amis font leurs achats, dans le fameux Chemin de Traverse. Chouette, baguettes, grimoires et flacons d’élixir, tout y est. Le patron est-il un fan de Harry Potter, comme moi ?

(Evidemment, avec le reflet dans la vitre, on n’y voit pas grand-chose ! désolée)

La fille aux livres

Cette photo de statue tourne sur les réseaux sociaux. Certains la situent au Japon mais il semblerait qu’elle soit plus vraisemblablement installée dans un parc de la ville de Heihe, dans la province chinoise du Heilongjiang. En revanche, je n’ai pas réussi à trouver le nom de l’artiste qui l’a imaginée.

J’aime l’art qui enchante les espaces urbains et, même si je ne pense pas qu’il faille opposer papier et numérique, je ne peux qu’apprécier cette gamine espiègle.

 

La tête à l’envers

Vous connaissez mon admiration pour Thomas Pasquet, j’en ai parlé. Quand j’ai appris qu’au siège administratif de l’Agence Spatiale européenne, situé à Paris près de l’Unesco, on pouvait découvrir la vie des astronautes dans la station spatiale, j’y ai (presque) couru. C’est dans l’Astrolabe, un espace pédagogique, que ça se passe, casque de réalité virtuelle vissé sur le crâne le temps d’une expérience immersive. J’en ai encore la tête à l’envers !

 

 

 

Les frémissements de l’âme

The Soul Trembles est le titre de l’expo éphémère et phénoménale de l’oeuvre de Chiharu Shiota au Grand Palais (Paris). Et elle est réellement incroyable. D’abord on ne peut que se demander comment procède l’artiste pour tisser pareillement des fils, dans des volumes aussi gigantesques, qui forment des voûtes, des cocons, qui donnent l’illusion de pleins et de vides, de matière et de légèreté. Parce qu’ensuite viennent les émotions que ces oeuvres vont chercher dans les tréfonds de nos âmes, qui frémissent alors certainement.

J’aurais aimé grimper sur le gigantesque escalier de valises, mouvant, incertain, comme Jack sur le haricot magique, m’allonger dans une barque tirée, vers quoi ?, par un blob rouge, plus merveilleux qu’inquiétant, me reposer près du piano brulé, emprisonné dans des toiles d’araignées noires qui imposent le silence malgré le brouhaha.

Il y a l’artiste indissociable de son oeuvre. « Je n’aimerais pas être dans sa tête » ai-je entendu dans la foule. Pour parvenir à nous embarquer pareillement, C. Shiota a emprunté bien des chemins sombres et d’autres plus lumineux. Et ce contraste nous saisit.