Le numérique offre le privilège de pouvoir faire sa rentrée en étant encore en vacances. J’ai toujours les pieds dans l’eau mais il est temps pour moi de reprendre la main.
Et pour ce premier post de rentrée, je vous signale Tintin au frigo, un article publié, il y a quelques semaines maintenant par Pascal Perrat, sur son blog Entre2lettres dont je suis une fidèle lectrice (cf cet autre article) qui relance le débat ouvert depuis quelques années et déjà évoqué sur ce blog. Faut-il éliminer des œuvres littéraires anciennes ce qu’elles recèlent de choquant aujourd’hui à l’instar des Dix petits nègres d’Agatha Christie récemment renommé Ils étaient dix ?
Les James bond, Tintin, Harry Potter, l’oeuvre de Roald Dahl… ont été passés au crible des Sensitivity readers. Cette volonté d’aseptisation m’évoque certaines dystopies et m’inquiète je dois l’avouer. Jusqu’où ira-t-on dans ce « nettoyage » qui aveugle le lecteur alors que les explications et la contextualisation l’éclaireraient ?
J’espère que vous avez passé un bel été. Belle rentrée à toutes et tous !

Photos : personnelle et Pixabay




Le contraste entre les éclatants vitrages et le plafond de béton brut m’a frappée au Palais de Tokyo.
Il a de l’humour l’intendant de l’AP-HP en servant ces portions de fromage aux patients hospitalisés !
oscillant. Un écart à droite, un autre à gauche comme si le vent des hasards la poussait, assaisonnant le quotidien. Les yeux piquent parfois, trop de poivre. De temps à autre, le fil s’embrouille. Le destin est un chaton joueur. Des nœuds il y en a forcément en plusieurs décennies de vie. Qui se serrent, qui lâchent, qui cassent. Et la pelote, toujours, poursuit sa course.
En toute saison magnifique, ce Pont Valentré, mais dans la lumière d’une fin d’après-midi automnale il m’a paru encore plus majestueux et humble, lui qui veille sur le Lot et ses abords depuis le XIVe siècle.
Je suis allongée dans mon lit de jeune femme. Les yeux fermés. Tant de choses passent par ma tête. Je connais chaque bosse du matelas, chaque couture de l’édredon. Je n’ai qu’à lever la main, avec un angle dont j’ignore les degrés mais qui s’ajuste précisément, pour atteindre l’interrupteur.
L’automne donne le cafard. Entrée dans l’hiver, changement d’heure, premiers rhumes, soirées sombres, humidité, feuilles mortes, on se sentait mieux quelques semaines plus tôt (et ce n’est pas l’élection de Trump qui nous réconforte). Pourtant, l’automne a de bons côtés. Retour des soupes, des pulls en laine douce, des champignons, des châtaignes à griller dans la cheminée, et des feux de cheminée (même sans châtaignes) qui crépitent (je n’ai pas de cheminée, dommage !), des soirées sous le plaid, du pot-au-feu et autres plats roboratifs, des courges et des clémentines (miam !), des promenades dans le bruissement des pas sur les feuilles mortes. Et grain de raisin sur la tarte aux pommes, il n’y a qu’à lever les yeux pour les emplir de couleurs chatoyantes. L’automne, ce n’est pas si mal finalement.
Les hortensias déclinent