Il a de l’humour l’intendant de l’AP-HP en servant ces portions de fromage aux patients hospitalisés !
Source d’inspiration…
Il a de l’humour l’intendant de l’AP-HP en servant ces portions de fromage aux patients hospitalisés !
Source d’inspiration…
La vie est une pelote qui se déroule. Parfois elle file tout droit, souvent elle se dévide en oscillant. Un écart à droite, un autre à gauche comme si le vent des hasards la poussait, assaisonnant le quotidien. Les yeux piquent parfois, trop de poivre. De temps à autre, le fil s’embrouille. Le destin est un chaton joueur. Des nœuds il y en a forcément en plusieurs décennies de vie. Qui se serrent, qui lâchent, qui cassent. Et la pelote, toujours, poursuit sa course.
Image par W P de Pixabay
En toute saison magnifique, ce Pont Valentré, mais dans la lumière d’une fin d’après-midi automnale il m’a paru encore plus majestueux et humble, lui qui veille sur le Lot et ses abords depuis le XIVe siècle.
Photo personnelle : Cahors, octobre 24
Je suis allongée dans mon lit de jeune femme. Les yeux fermés. Tant de choses passent par ma tête. Je connais chaque bosse du matelas, chaque couture de l’édredon. Je n’ai qu’à lever la main, avec un angle dont j’ignore les degrés mais qui s’ajuste précisément, pour atteindre l’interrupteur.
J’entends le coq qui lance sa triple note chevrotante comme s’il s’étouffait. Et qui recommence pourtant trois fois de suite. Je sais que le jour commence tout juste à poindre même si derrière mes paupières closes, derrière les volets fermés, il serait bien difficile de le deviner.
Un long chuintement au loin qui signale le passage du train par vent d’est, quelques grondements de moteurs dans la rue devant, le claquement sec du placard dans la chambre de mes parents derrière la cloison, le craquement de la charpente, les ronflements de ma mère, le gargouillis du chauffe-eau dans la salle de bain, des pas étouffés sur le parquet…
J’ouvre les yeux. Le soleil filtre à travers les lattes du volet. Mes souvenirs me mordent les sens. Les autres lits sont vides. Personne d’autre que moi ne va se lever. Il n’y a plus que des fantômes dans cette maison.
Après mon père, ma mère. Mes parents sont partis pour toujours.
L’automne donne le cafard. Entrée dans l’hiver, changement d’heure, premiers rhumes, soirées sombres, humidité, feuilles mortes, on se sentait mieux quelques semaines plus tôt (et ce n’est pas l’élection de Trump qui nous réconforte). Pourtant, l’automne a de bons côtés. Retour des soupes, des pulls en laine douce, des champignons, des châtaignes à griller dans la cheminée, et des feux de cheminée (même sans châtaignes) qui crépitent (je n’ai pas de cheminée, dommage !), des soirées sous le plaid, du pot-au-feu et autres plats roboratifs, des courges et des clémentines (miam !), des promenades dans le bruissement des pas sur les feuilles mortes. Et grain de raisin sur la tarte aux pommes, il n’y a qu’à lever les yeux pour les emplir de couleurs chatoyantes. L’automne, ce n’est pas si mal finalement.
Image par Gerd Altmann de Pixabay
Les hortensias déclinent
Sous peu ils ne seront que tiges tristes
C’est l’automne.
Et trop vite l’hiver.
Les vagues viennent lécher les pensées, emportent les plus tristes dans les profondeurs où elles les noient. La mer lave l’âme, l’apaise.
A me laisser penser à une infusion de millepertuis, de camomille ou de tilleul.
Une idée que cet infuseur géant vient renforcer.
Photos prises à Cabourg en oct. 24
Parmi ces propositions de Loptimisme.com, quand un nuage de blues menace, je retiens le thé, si possible en musique, le papotage amical, le jardinage, le barbouillage, la lecture et évidemment l’écriture. J’ajoute le rangement, l’épluchage de légumes, la marche en plein air et la confection de bijoux.
Et pour vous, c’est plutôt quelle activité ?
Un temps pourri, de la pluie, de la pluie, encore de la pluie, ce début de mois de mai n’en a pas été un. Même les nappes phréatiques, qui pendaient la langue l’été dernier, demandent grâce. Les premiers jours d’avril, en revanche, coup de chaud, il fallut se découvrir et pas que d’un fil.
Le dérèglement climatique met à mal bien des choses, catastrophiques comme la fonte des glaciers ou bien anodines tels les dictons anciens. Du dérisoire seul nous pouvons nous amuser, alors je me lance pour une révision 2024 du bien connu En avril ne te découvre pas d’un fil, en mai fais ce qu’il te plait :
Début avril, tongs et short tu enfiles avant que mai ne vienne te remettre le ciré.
Et maintenant que le soleil est revenu, pas pour longtemps mais au mieux de sa forme : Courant mai, chapeau et verres teintés tu peux tenter.
Des suggestions de votre côté ?
Image Pixabay