Archives de catégorie : Billet

IMG_0868Aujourd’hui, mon retour de chez le primeur (Imaginez le poids et le volume de mon chargement, transporté à pied sur 500 m au moins !).

J’ai peut-être vu grand, on n’est plus que trois, quatre parfois, à la maison. Mais le week-end commence et j’avais envie de fraîcheur.

Éplucher, couper les fruits et les légumes, j’adore ! Certains cuisinent pour s’occuper et ne pas penser, d’autres pour justement se libérer l’esprit alors que les mains s’activent. Dans « Le voisin », le roman que je suis en train d’écrire, Élodie prépare une brunoise de légumes tout en réfléchissant à sa situation. Et ce n’est pas un hasard, car les légumes, c’est ce que je préfère. J’aime les travailler.  C’est ma façon de garder le contact avec la terre. Cela me rappelle mon enfance quand j’allais extraire les asperges de leur motte, les carottes de leur rang et scarifier les citrouilles.

Quand je reviens de l’Amap*,  le sac chargé de légumes difformes et terreux, c’est comme si je transportais un trésor après en avoir découvert le contenu. J’ai les neurones qui s’agitent : mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir préparer avec des panais ? Et avec une énorme botte de persil ? Et la seule perspective de les cuisiner me réjouit.

Demain, c’est jour de marché dans ma ville. Et j’irai m’y approvisionner, comme tous les dimanches matin, pour quelques fruits et légumes supplémentaires afin de tenir toute la semaine !

*Association pour le maintien de l’agriculture de proximité

 

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photo empruntée au site Nosjuniors.com

La lecture nous fait du bien, on le sait, mais il peut être utile de le rappeler : Les dix bienfaits de la lecture quotidienne,  un Article repris par Improbables Librairies, improbables Bibliothèques.

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Photo empruntée au site lecthot.com

Autour de la grande table de l’atelier d’écriture (Ateliers Bing), il y a Marie-Françoise, Cyrille, Valérie, Fabienne, Françoise, Stéphane, Marianne et moi. Tous les lundis soir, on s’y retrouve après le travail (et je peux vous dire qu’il faut se motiver pour y aller et agiter ses neurones de 19h à 22 h souvent passé ! ). Marianne Jaeglé est l’animatrice, toujours bienveillante, toujours de bons conseils. Nous échangeons sur notre pratique des derniers jours, puis elle nous lit un extrait d’ouvrage pour attirer notre attention sur une technique littéraire, sur la façon dont l’auteur traite le sujet et chacun s’en inspire pour écrire son propre passage. Cet atelier a de particulier que nous avons tous un roman en cours d’écriture et que c’est sur ces romans sur l’ouvrage que nous échangeons entre nous le lundi soir. Pour moi c’est Le voisin dont je ne vous ai pas encore parlé ; celui de Cyrille, féru d’histoire, se passe pendant la seconde guerre mondiale ; dans celui de Marie-Françoise il est question de secrets de famille et de non-dits ; celui de Valérie se passe à Florence ; celui de Stéphane nous fait découvrir l’univers de la finance… Certains d’entre nous appliquent à la lettre les consignes, les autres s’en inspirent pour améliorer un passage déjà écrit, mais tout le monde planche avec application sur son cahier, son ordi ou sa tablette en buvant de la tisane (j’ai bien dit, de la tisane). Et puis l’un de nous lit son passage et les autres le questionnent et suggèrent, et c’est ainsi que l’on avance en confrontant ses écrits et son intrigue aux avis des autres. C’est un travail difficile, douloureux, instructif, libérateur, parfois décevant, parfois jouissif et nous avons tous, je crois, nos périodes de doute  et autant d’exaltation parce que c’est ça, l’écriture.

 

 

20 avrilLe 20 avril, c’était Ma soirée, celle qu’organisait l’éditeur pour le lancement de « Point à la ligne ».

Mes amis étaient au rendez-vous, Lydie, ma photographe attitrée, avait suspendue ses clichés. Mes propos étaient rodés, ceux de Lydie touchants, mon stylo fétiche bien vissé et muni d’une cartouche toute neuve… tout allait bien jusqu’aux dédicaces.

Parce que là, encore, je me suis pris les pieds dans mes propres mots. Comme la première fois, j’ai oublié de signer la première dédicace. Si ! Cette fois-ci c’est mon ami Vincent qui en a fait les frais. Comme la première fois, je m’en suis rendu compte à la deuxième dédicace et ai dû rappeler le malheureux. Comme la première fois, je me suis retrouvée en difficulté face à ses amis bienveillants me tendant pleins d’attentes leur livre. Qu’écrire en quelques secondes qui puisse refléter tout ce que j’aurais voulu leur dire ? Pour éviter les ratures, les phrases bancales de la première fois, je me suis contentée de quelques banalités. Désolée mes chers amis, désolée…

Bon allez, courage ! Jamais 2 sans 3 dit-on !

Participer au speed-dating des éditions Mazarine ? Pourquoi pas, c’est l’occasion de nouvelles rencontres et de mieux comprendre ce milieu si particulier de l’édition. Evidemment en plein lancement de « Point à la ligne », ce n’est pas vraiment le bon moment. Mais entre (nouveau) boulot, atelier d’écriture et considérations ménagères, ce n’est jamais le bon moment, alors… « Merci Gary », mon premier roman,  est prêt, je vais le proposer.

Ce samedi, je me dis qu’en visant le milieu de l’après-midi ce devrait aller. Je peux lancer une machine, faire la sieste (soirée copine d’école primaire la veille), préparer la liste des courses de la semaine (merci mari chéri de t’y coller) et me voici à l’Alcazar  aux alentours de 15 h (une performance !) en train de faire la queue pour re
cevoir mon ticket (comme c17097179_1267900976599032_8078766972975569241_ohez le boucher).

Mon voisin de file attaque immédiatement. « Alors c’est quoi votre roman ? ». Je bafouille. « Heu, une romance ». Décidément mon pitch n’est pas prêt. Lui me raconte le sien : c’est la fin du monde, ou presque, parce que le réseau électrique mondial a sauté. Une poignée de survivants tente de reconstruire un monde plus simple, plus solidaire…

N°99. C’est le mien ! Oups, et on en est à combien ? Vers les 30… Ah….

Il règne un joyeux foutoir sur ce plateau au centre éclairé par une verrière. Par miracle, une chauffeuse se libère. Je côtoie une jeune fille venue avec sa soeur. Elle commence un roman, elle ne sait pas trop où elle va. Les organisateurs, eux, vont et viennent en sachant où semble-t-il, un petit mot sympa pour l’un, un encouragement pour l’autre. Des auteurs maison donnent des conseils. Le bar est plein à craquer. Des badges sont déposés sur les tables « De la joie d’être bordélique ». Nous y voilà !

Je révise mon pitch. 10 mn, c’est court. Le temps passe, j’observe toute cette animation qui peu à peu se ralentit. De plus en plus de sièges libres. Mon ex-voisine de banquette revient. Elle est satisfaite des encouragements reçus.

Les organisateurs accélèrent la cadence. Nous sommes encore une quinzaine à patienter et il est déjà 17h30. « Un blogueur de dispo, là à droite, un éditeur au fond, là-bas ». C’est mon tour. La blogueuse a les neurones en feu. Je pitche à fond la caisse. J’en oublie la moitié. Il faut maintenant que l’entretien dure 5 mn max, ça change quelque peu la donne. « J’aime bien » se contente-t-elle de dire. Devant l’éditrice même cata. « C’est une histoire qui rend heureux, c’est ça ? » conclut-elle. J’acquiesce. Le feel-good, c’est leur créneau, je ne vais pas la détromper.

Voilà, c’est fait. Alea jacta est. Demain, séance de dédicace sur le salon du livre. Quelle semaine !

 

200

Je viens de lire ce chiffre dans Fémina du 12 février et il m’interpelle. Évidemment sa source n’est pas citée et il peut paraître exagéré. Certainement exagéré !

Petit calcul rapide. Combien de temps en moyenne passons-nous à lire un livre ? Je propose 10 h. Nous passerions donc 2000 h sur les réseaux sociaux par an, soit plus de 5 h par jour. Pour certains, ce peut être le cas, en moyenne cela semble énorme. Et ces accros-là réseautent en permanence, debout dans le bus, entre deux cours, en voiture… partout là où ils ne pourraient pas forcément lire.

Reste que surfer sur les réseaux sociaux et le web plus généralement, nous prend beaucoup de temps qui n’est plus consacré à la lecture et ça fait réfléchir. D’ailleurs je viens de « perdre » 10 mn à rédiger ce billet…

 

Je le tiens enfin entre les mains ce BAT (Bon à tirer) et j’en suis déjà émue.

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Pages intérieures de la dernière épreuve

Certes, ce n’est pas encore le livre fini, mais il prend tournure ! Déjà la mise en page et la couverture sont présentes et l’esprit y est. Une dernière relecture et… Point à la ligne devrait voir le jour.

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Média et quotidien, technique mixte

La peinture est passée au second plan je dois bien le dire, l’écriture me prenant beaucoup de temps.

Quelques toiles attendent chez moi que des amateurs les adoptent. C’est ce qu’ont fait Louis et Leslie hier soir en emportant le grand Média et quotidien.

Toiles à adopter : Page de destockage atelier

Faites le savoir !

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Acheter des livres neufs est essentiel pour soutenir leurs auteurs qui, ne l’oublions pas, ne sont rémunérés que sur les ventes. Malgré tout parce que la lecture doit rester accessible à tous, les bibliothèques et les livres d’occasion sont une bonne alternative.

RecycLivre récupère gratuitement les livres en bon état et les revend.

C’est bon pour la planète ! C’est gratuit ! Et c’est solidaire puisqu’une partie des sommes récoltées est reversée à des associations pour des actions concrètes en faveur de l’éducation et de l’écologie.

 

 

« Point à la ligne » garde son titre. L’éditeur a tranché ! Mon recueil de nouvelles va donc être publié sous ce nom.

Il y a quelques semaines, je vous annonçais une surprise. Maintenant je peux vous en parler puisque l’éditeur l’a également acceptée : la couverture présentera une photo de mon amie Lydie Hacquet. Une photo réalisée par elle tout spécialement, dans laquelle nous avons mis un peu de nous deux. Je suis ravie mais, patience !, encore quelques jours pour la découvrir…

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Illustration empruntée au site Dreamstime

Un aperçu des superbes photos de Lydie : http://lydiehacquet.wixsite.com/histoiresdl  (mais celle du livre n’y figure pas !)