IMG_0868Aujourd’hui, mon retour de chez le primeur (Imaginez le poids et le volume de mon chargement, transporté à pied sur 500 m au moins !).

J’ai peut-être vu grand, on n’est plus que trois, quatre parfois, à la maison. Mais le week-end commence et j’avais envie de fraîcheur.

Éplucher, couper les fruits et les légumes, j’adore ! Certains cuisinent pour s’occuper et ne pas penser, d’autres pour justement se libérer l’esprit alors que les mains s’activent. Dans « Le voisin », le roman que je suis en train d’écrire, Élodie prépare une brunoise de légumes tout en réfléchissant à sa situation. Et ce n’est pas un hasard, car les légumes, c’est ce que je préfère. J’aime les travailler.  C’est ma façon de garder le contact avec la terre. Cela me rappelle mon enfance quand j’allais extraire les asperges de leur motte, les carottes de leur rang et scarifier les citrouilles.

Quand je reviens de l’Amap*,  le sac chargé de légumes difformes et terreux, c’est comme si je transportais un trésor après en avoir découvert le contenu. J’ai les neurones qui s’agitent : mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir préparer avec des panais ? Et avec une énorme botte de persil ? Et la seule perspective de les cuisiner me réjouit.

Demain, c’est jour de marché dans ma ville. Et j’irai m’y approvisionner, comme tous les dimanches matin, pour quelques fruits et légumes supplémentaires afin de tenir toute la semaine !

*Association pour le maintien de l’agriculture de proximité

 

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