Thomas Pesquet, le retour.

Photo Cité de l’espace

Thomas Pesquet est de retour parmi nous, les Terriens. Je l’ai déjà écrit, cet homme me stupéfie, dans le bon sens du terme. M’épate quoi. Il semble aller dans l’espace comme d’autres vont ramasser des champignons, en toute décontraction, avec le sourire aux lèvres et l’envie inoxydable d’expliquer que c’est pas la mer à boire tout ça. Des tuyaux, de l’oxygène, quelques effets incommodants dont personne ne voudrait, trois fois rien. Des comme lui, il n’y en a même pas autant que de doigts de la main.

Quand je suis tombée par hasard sur un post de Bruno Le Maire sur un réseau social, je ne sais plus lequel, qui le qualifiait de héros et se prenait dans la tête une avalanche de réponses s’insurgeant contre ce qualificatif, j’ai été stupéfaite, dans le mauvais sens cette fois. Les pompiers et les soignants sont des héros, pas lui. Il est grassement payé pour ce qu’il fait. Risques nuls à notre époque, avec tour le staff derrière. Gagarine était un héros, pas lui dans sa spacieuse station… J’en passe et des moins aimables. Et j’imagine hélas n’avoir lu qu’un pouillème du dégueuli réseaux sociaux et moins sociaux sur le sujet.

Alors j’ai cherché, me trompais-je ? Héros, celui qui se distingue par ses exploits ou un courage extraordinaire.

Un exploit de rester six mois en orbite à 400 kms au-dessus de nos têtes ? Certainement. Du courage d’affronter les épreuves physiques, mentales, psychiques pendant les années de sélection et durant tout le séjour ? Sans aucun doute.

On n’attaque pas mon idole ! Le sujet est clos, il n’y a pas lieu d’en débattre. Point à la ligne. (Un bon titre de roman, non ?)

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