« Les paroles s’envolent, les écrits restent, dit le proverbe, je n’y crois pas ! Les paroles sont assassines, trompeuses ou excessives alors que les écrits sont réfléchis, sincères et précis.
Les paroles ne s’envolent pas ; elles s’incrustent.
Les écrits ne restent pas, ils caressent. »
En lisant ces lignes attribuées à Bruno Combes dans Ce que je n’oserai jamais te dire, je pense à mon premier roman, Point à la ligne, dont le fil rouge réside dans les écrits. Des écrits dans lesquels des femmes en proie à des doutes trouvent la force d’avancer, de dépasser leurs hésitations.
« Les paroles s’envolent, les écrits restent » ai-je fait dire à la mère de l’une des héroïnes qui vouait un véritable culte à la lecture. Tel un mantra.
La force des écrits est assurément plus puissante que celle des paroles. Les écrits assassins ont des lames en acier trempé. Les écrits caresses sont infeutrables. Mais que penser des écrits jetés à la vite dans un mail, un post ou sur un bout de papier ? Ceux-là très certainement échappent à la règle.
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