Une histoire bien réelle en tout cas !
Quand je finalisais « Le voisin du 7e », j’ai passé des heures à surfer sur le Net dans les iconothèques pour trouver une photo qui conviendrait pour la couverture. Rien qui vaille. Jusqu’à ce que je tombe sur la bonne, celle qui collait pile poil. Chouette ! Hélas, elle n’était pas présente dans une photothèque commerciale mais dans un blog de particulier. Je tentais ma chance sans trop y croire en contactant son auteur. « Coucou, c’est moi, j’aimerais bien utiliser votre photo… » Figurez-vous qu’il m’a répondu ! Et pas seulement : il joignait la photo en haute définition, s’étonnait que le miracle Google m’ait permis d’arriver jusqu’à l’une de ses oeuvres et me demandait juste, et encore si je voulais bien, de le citer en crédit-photo. Quand j’écris que le meilleur est souvent possible !*
Evidemment, je m’exécutai, trop contente de ma chance. Crédit-photo en début de livre, remerciement en fin. La moindre des choses. Un petit mail aussi. « Mon bouquin est sorti, avec votre photo en couv. J’adore ! ».
Fairplay, il opina « Très jolie couverture ! » et accepta mon offre de lui en adresser un exemplaire.
Aussi fière que contente, j’étais.
Quelques jours plus tard, appel d’un livreur d’Amazon (ne connaissant pas le n° de tél de mon bienfaiteur, c’est le mien que j’avais indiqué lors de la commande). « Heu, je suis dans l’immeuble et y’a pas de « Dressy » sur les boîtes, mais un « Gressy ». Vous confirmez ? » Je confirmai – Gressy, bien sûr, pas Dressy – alors qu’une fièvre me saisissait. Je n’avais pas fait ça ! NON !
Dès que cela me fut possible, je me précipitai sur ma boîte mail. Daniel Gressy. C’était bien le nom de mon interlocuteur.
Angoissée, j’ouvrai un exemplaire de mon livre. Crédit-Photo : ©Daniel Dressy. Remerciements à Daniel Dressy.
Et zut de rezut de mouise ! Comment était-ce possible ? Pénaude, je lui écrivis aussi sec un message d’excuse. Désolée et redésolée… je vais corriger illico presto. Pardon, pardon.
Et redoutais sa réaction. Quelle idiote !
Et sa réponse tomba. Comme un pétale de rose sur des eaux troubles. Je n’en revenais pas. »Rassurez-vous, ça m’a fait plutôt rire ! Si un jour, j’écris l’histoire de ma photo, je pourrai caser cette anecdote ! Bonne journée «
Bonne journée ! Même pas agacé.
La vie est pleine de surprises, et souvent des bonnes, parce que certaines personnes sont fantastiques*.
Merci Daniel Gressy, vous êtes un féetaud (il semblerait que ce soit le masculin de fée) ou plutôt mon bon génie.
Je vous adresse un merci, un merci aussi immense que votre coeur !
* Dans « Merci Gary »
De l’art de se googliser et de se retrouver ici et là sur la toile.
Mais je ne suis pas une fée. En fait, je suis un ange (masculin) 🙂
Bonjour M. L’ange (Ange, c’est tellement plus joli que fétaud !), je suis ravie que vous vous exprimiez ici pour montrer à mes lecteurs votre réalité ! Car si je suis encline à la fiction, notre rencontre numérique, elle, est tout à fait réelle et je ne peux que m’en féliciter, encore ! Merci.