point-a-la-ligne---couv1-143La journée des droits de la femme, c’était hier et, pour cette journée spéciale, les éditions Abordables ont choisi de mettre en avant, sur leur blog, trois livres dont le mien, Point à la ligne. Dans ce recueil de quatre longues nouvelles, il est question, en effet, de femmes, de leurs forces et de leurs fragilités.

Et parmi elles, l’aïeule, Adrienne, dans la nouvelle éponyme, symbolise tout particulièrement, je crois, le chemin qu’ont parcouru les femmes ces dernières décennies en matière de droits, de liberté et d’autonomie. Divorcée, sans enfant, exerçant un métier « d’homme », Adrienne a été l’une des pionnières des droits de la femme et j’ai adoré écrire son histoire en m’inspirant très librement de celle d’Yvonne, née en 1914 et chirurgien-dentiste comme Adrienne*.

Extrait

Adrienne se souvient avoir commencé à craindre l’emprise de Constantin. Il était brillant, ses conversations étaient passionnantes, il émanait de lui une aura à laquelle aucune femme ne résistait. Mais elle ne voulait pas être « à lui » mais « avec lui ». Elle refusait farouchement de se laisser dominer.

À l’époque les femmes avaient enfin obtenu le droit de vote mais toujours pas celui de travailler sans l’accord de leur mari. Elles se trouvaient pour la plupart cantonnées aux tâches domestiques. Si Constantin, une fois qu’ils seraient mariés, refusait qu’elle exerce son métier ? Adrienne était amoureuse, mais pas inconsciente et, à partir de cette période, elle avait commencé à instiller un peu de retenue dans leur relation.

blog LEA

*Un jour, une vie », des récits de vie recueillis par Les passeurs de mémoire, des jeunes volontaires Unis-Cité, auprès de résidents de la maison de retraite La Faïencerie.

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