Archives de catégorie : Billet

plotter Mais qui est donc Gary Plotter ? Le parallèle avec Harry Potter n’aura évidemment pas échappé aux lectrices et lecteurs. Et même si la probabilité que l’existence de mon livre parvienne un jour aux oreilles de la grande J.K. Rowling relève du fantasme, il n’était évidemment pas question de prendre le moindre risque de la chatouiller (et ses avocats encore moins !) .

Après avoir écrit le livre, et même réécrit et encore réécrit, sous le titre de Merci Harry Potter, il m’a fallu en changer tout en laissant évidente la similitude. J’ai opté pour Gary, un prénom courant bien que vieillot au Royaume Uni, et Platter parce que la ressemblance avec Potter était claire mais pas trop affichée.

Et j’ai réécrit et encore réécrit l’histoire avec cette identité. Et même créé la couverture ! Je vous la monterai un jour… Et c’est là qu’est intervenue mon amie Nicole. Après avoir corrigé les dernières coquilles, être intervenue sur le texte de présentation, elle a déclaré que Platter était un nom déjà utilisé dans la littérature et qu’il valait mieux en changer. Eh bien oui : le siècle des Platter ! Il n’y a vraiment qu’elle pour aller chercher un détail pareil, et c’est bien pour cela qu’elle est mon indispensable première lectrice. Et elle a proposé Plotter. Conspirateur en anglais. L’évidence !

Gary Conspirateur.

 

Je suis satisfaite, le congé de Noël m’a offert le temps nécessaire pour rouvrir une boutique sur le site Ungrandmarche.fr (suite à la fermeture de alittlemarket).

Son nom ? aXessoires, comme la précédente.

ungrandmarche

J’y propose les bijoux et autres créations que je confectionne quand l’envie me prend. Pour le moment, elle n’est pas bien remplie mais au fur et à mesure je vais y intégrer tout ce que mes tiroirs renferment. Et les bijoux ne manquent pas !

Une première visite ? C’est par là : boutique aXessoires

 

2new-year-2018018 commence tout juste, nous offrant 12 nouveaux mois. Qu’allons-nous en faire ? Il appartient à chacun de le définir. Pour ma part, point de résolutions, je préfère les objectifs. Pour reprendre le titre de l’article de Marianne Jaegler – et je salue la qualité des articles de son blog au passage -, « En 2018, j’écris ! » Objectifs : publier Merci Gary Platter et terminer l’écriture de Le voisin d’en haut. Bon ben je n’ai plus qu’à m’y mettre !

Excellente année à vous, qu’elle puisse vous permettre de réaliser vos rêves et assouvir vos passions !

 

 

 

sapin
Détail de mon propre sapin (avec des étoiles en tissu réalisées par ma mère. Au fil des années, je commence à en avoir pas mal !)

Noël est là. Je le passe à Cahors, en famille, chez mes parents. Chez ma mère devrais-je dire désormais mais je ne m’y habitue pas.

Au programme de cette semaine de congé, balayage des feuilles de la terrasse (3200 carreaux à balayer au petit matin en pantoufles et pull enfilé sur la chemise de nuit. Mais rien ne m’y oblige…), cuisine autour du canard (foie gras, magrets, confits… du local, rien que du local), de la lecture… et préparation de la version numérique de Merci Gary.

A suivre…

Belle fête de Noël à tous !

Jean d'Ormesson

Je dois l’avouer, je l’ai réalisé à sa mort, je n’ai lu aucun des livres de Jean d’Ormesson. Aucun. Je crois m’y être essayé il y a des années, mais sans accrocher. Peut-être étais-je trop jeune, peut-être n’ai je pas assez persévéré…

Pourtant j’aimais cet homme et sa personnalité, son regard détaché sur la société, ses yeux rieurs. Il a dit, écrit des tas de choses intéressantes, fines et si vraies.

Une phrase me parle peut-être plus que les autres ou est-ce juste parce qu’il me faut en choisir une :

« Ecrire est difficile, parce qu’on est toujours dépassé par son livre. »

Merci, Monsieur d’Ormesson.

La vitrine des Editions Abordables à la veille de Noël. Mon livre est sur le dessus de la pile. Sympa. livre-vitrine

Merci à Agnès de m’avoir adressé cette photo.

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Vu sur le site Improbables bibliothèques, Improbables Librairies.
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Le jardin de mes parents à Cahors

Nous craignons tous un peu, pas mal ?, le regard de nos parents. À n’importe quel âge. Même à cinquante ans.

— Qu’est-ce qui te freine pour publier ? m’a lancé un jour Louis, qui se reconnaîtra s’il lit cet article. Tes parents seraient contents.

— Pas sûr, mon père est exigeant. Très exigeant même.

— Mais non, il sera fier. Ose !

J’ai osé. Et mes parents ont lu « Point à la ligne ». Ma mère s’est enthousiasmée, sans réserve, comme toujours quand il est question de ses filles et de ses petits-enfants.  Mon père m’a dit : « Tu ne manques pas d’imagination. » Rien de plus, mais c’était déjà beaucoup. Et aujourd’hui il n’est plus.