Archives de catégorie : Billet

Bonheur, rédrapeauussite, élan, enthousiasme, équipe, joie, exemple, confiance, défi, challenge, unité, patrie, appartenance, optimisme, clameur, ensemble, fête.

Pour tous ces mots-là et ce qu’ils signifient,

Allez les bleus !

Cet megotsarticle lu dans le magazine de ma commune me rappelle combien les incivilités qui ravagent notre environnement sont nombreuses et désastreuses. Des personnes « bien sous tous rapports » (probablement par ailleurs…) n’hésitent pas, en effet, à jeter leur mégot sur la chaussée ou le film qui entourait leur paquet de clopes (ou leur ticket de métro), d’un geste désinvolte comme si c’était tout à fait naturel. Et que dire des propriétaires de chiens qui feignent ne pas remarquer la déjection de leur animal. Et chez eux, ils la verraient ? Je peux aussi citer les déchets que l’on ne daigne pas ramasser, les dépôts sauvages d’ordures un peu partout, les encombrants qui portent bien leur nom quand ils restent des jours sur les trottoirs… Pourquoi se fatiguer, se plier à des règles alors que la communauté est là pour palier ? Pourquoi, hein ?

Un jour j’ai fait remarquer à un quinquagénaire « propre sur lui » qui ouvrait un paquet de biscuits en faisant négligemment tomber sur la chaussée le film transparent, puis le rabat en papier et enfin le papier alu, qu’une poubelle se trouvait à seulement deux pas. Il m’a regardé, interloqué, avant de lâcher sur un ton méprisant : « Vous êtes de la police pour donner des leçons ? »

Non monsieur, je ne suis pas de la police, je suis tout simplement indignée.

famille_lecture_RECUne étude (très sérieuse) pour nous démontrer les vertus de la lecture en famille. Alors ne nous privons pas de lire des histoires à nos enfants (ou à ceux des autres) parce que ce sont des moments privilégiés, parce qu’il y a des histoires tellement mignonnes, tellement magiques à découvrir et redécouvrir, et parce que ces lectures développeraient leurs capacités cognitives.

L’étude : Article « Lire en famille »

la beauté des joursTrès belle découverte, ce dernier roman de Claudie Gallay. Une écriture sobre, aussi puissante que délicate, pour un récit d’une grande justesse, tout en nuances douces et apaisantes. Une lecture touchante qui laisse un agréable sillage derrière elle.

L’histoire : Jeanne mène une vie rythmée par la douceur de l’habitude mais qu’elle n’hésite pas à bousculer en provoquant des courants d’air.  » Les surprises, c’est du vent dans la vie. (…) Il fallait parfois provoquer le hasard. »

3 extraits pour vous mettre l’eau à la bouche :

p. 29 –  » Les frères Combe faisaient de l’équilibre dans l’impasse, à deux sur le vélo du petit. Avec la radio à fond. Des basses insupportables qui résonnaient contre les murs des maisons. Rémy est sorti leur dire de foutre le camp mais les cons c’est comme les chiens, ça revient toujours à leurs rues. Ceux-là avaient leurs habitudes ici. Le plus grand avait un regard vide, ce vide l’autorisait à tout, même à pisser contre les murs. Pour qu’ils changent de quartier, Rémy avait répandu du répulsif. Du répulsif contre la connerie. L’odeur était partie avec la première pluie. La bande était revenue. »

p.300 – « Le bonheur, ça se croise, et à cette pioche, tout le monde a sa chance. Ca se croise mais ce n’est pas donné, et si on n’en prend pas soin, ça s’en va ailleurs et on ne sait pas où, chez d’autres, qui ne l’ont pas encore eu, ou qui le méritent mieux. Après il faut attendre que ça repasse. Parfois ça repasse. Et parfois pas. »

p. 318 – « Elle est arrivée comme il ouvrait la porte. Il était là. Il l’attendait. C’est ce qu’il a dit, Je t’attendais. Ou je t’espérais. Ou tu es là. Ils ne se sont pas embrassés. Pas tout de suite. Juste regardés. Son visage à lui, dans ses yeux à elle. Et puis l’un contre l’autre. Son corps à elle, entre ses bras à lui. Serrée. Il l’a enveloppée dans ses bras. Dans ce couloir d’hôtel. Il l’a embrassée , de toutes ses forces, accroché à elle, l’un à l’autre, dans ce couloir qui n’était pas la chambre. Il l’a entraînée. A refermé la porte. Une fois dans la chambre, il lui a saisi le visage. Sa main sur sa nuque, ses doigts dans ses cheveux. Il l’a serrée, avec une puissance folle, même serrée ainsi, sans espace entre eux, elle semblait encore trop loin. Il a retiré sa robe. Elle a pensé à Rémy. Et puis plus rien. Elle l’a oublié. Parce qu’elle était emportée. Traversée. Plus rien ne comptait. Il n’y avait plus de monde. Plus de dehors. Plus de morale. Plus de convenances. Lé désir de lui a tout balayé. »

couv-livres-380x260Ecrire c’est difficile, long, souvent douloureux, pas vraiment gratifiant, mais – hélas ? – nécessaire pour la plupart des écrivaillons.  Un peu comme celui, comme moi, qui boit du Coca alors qu’on sait tous que c’est du poison. D’autres fument des trucs plus ou moins végétaux ou font des machins pire encore, mais ce n’est pas la question.  Bref, pour la plupart des écrivants, il s’agit d’écrire parce que c’est vital, souvent ça fait du bien, parfois ça fait mal, mais c’est ainsi. Le problème vient ensuite : une fois le livre écrit, on veut le faire connaitre. C’est imparable ! A moins d’avoir un nom connu, de fréquenter (de très près !) un éditeur, c’est la galère. Sur son blog que je conseille (entre2 lettres.com), Pascal Perrat a écrit un article sur le sujet :  si-un-editeur-daigne-sinteresser-a-son-livre

Déprimant pour les auteurs ? Comme dit la FDJ, « 100% des gagnants ont tenté leur chance. »

 

 

 

en voiture simoneJ’ose l’avouer, je n’ai pas bien accroché. Pourtant j’apprécie la personnalité de l’auteure, j’admire la success story littéraire de cette jeune femme et depuis un moment j’avais envie de découvrir ce qui séduit tant de lecteurs dans son oeuvre. J’entendais dire que mon roman Merci Gary Plotter était « un peu pareil ». Il me fallait comprendre. Parmi les romans signés Aurélie Valogne, c’est « en voiture, Simone » qui s’est imposé, étant le seul immédiatement disponible en poche chez mon libraire. En quelques heures, je l’ai avalé. Parce qu’il se lit facilement, c’est indéniable, mais une fois le livre refermé, il ne m’en reste rien. Rien.  Un style, une intrigue pas tout à fait assez aboutis selon moi, peut-être (Mon Dieu, qui suis-je pour oser écrire cela ?) ou bien est-ce dû au fait que je n’ai pas (encore ?) de belles filles ? Je n’ai pas beaucoup ri non plus. Je crois qu’en film, je serais meilleur public. Il m’est étrange de penser cela, moi qui regrette si souvent les adaptations fades.

Mais je ne vais pas en rester là, non mais !, je vais lire Au petit bonheur la chance qui, selon de nombreuses critiques, est le meilleur ouvrage de cette écrivaine ou encore le tout premier Mémé dans les orties qui l’a lancée.

Pour être totalement honnête, j’ai retenu une phrase, si !, l’avant dernière, nichée dans la postface. Une très bonne amie m’a rappelé une chanson dans laquelle il est dit que pour réussir sa vie il fallait « planter un arbre, avoir un fils et écrire un livre ». J’ai vérifié, cette phrase serait attribuée au chanteur cubain Compay Segundo. La phrase est plus exactement : Pour réussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un livre et planter un arbre.

Je ne peux qu’être heureuse, j’ai fait deux enfants, écrit deux livres et planté plusieurs arbres. Merci Aurélie de me l’avoir rappelé.

 

Augmentation significouvv4cative du nombre de téléchargements de mon roman ces tout derniers jours. 20 pour la seule journée d’hier ! Effet « je garnis ma liseuse avant les vacances » ou « je profite des derniers jours de gratuité pour faire des réserves » ?

En revanche toujours aussi peu d’avis. De nombreux téléchargeurs donc, mais peu de lecteurs. Ou des lecteurs qui n’ont rien à en dire ?

Ca en fait des questions tout ça !

muguet

Pas folichon notre 1er mai cette année. Frisquet et gris. Mais le muguet, lui, a fleuri à temps et fait son apparition attendue sur les trottoirs.

Mais, au fait, pourquoi offre-t-on du muguet le 1er mai ? Et y-a-t-il un lien entre cette fleur et la Fête du Travail, célébrée également le premier jour du mois ?

Un article de LCI nous dit tout.

« Ce geste fleuri est répété chaque année, et son histoire remonte à un passé très, très lointain. Le muguet que l’on offre tous les ans le 1er mai, aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, est présent en Europe depuis au moins le Moyen-Age. La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui accordaient un statut de porte-bonheur. Le 1er mai 1561, le roi Charles IX officialisa les choses. Ayant reçu à cette date un brin de muguet, il décida d’en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition était née.

Offrir du muguet ne deviendra toutefois populaire que le 1er mai 1900 lorsque, lors d’une fête organisée par les grands couturiers parisiens, toutes les femmes reçurent un brin de muguet. Les « petites mains » furent séduites par l’idée, et c’est ainsi que la fleur a pris sa dimension emblématique.

Pourquoi le 1er mai est-il aussi la Fête du travail ?

Le 1er mai, Fête du travail, tire quant à lui ses origines dans l’histoire du monde ouvrier. Le point de départ est le samedi 1er mai 1886. Ce jour-là, à Chicago, un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures est lancé par les syndicats américains. Une grève, suivie par 400.000 salariés, paralyse de nombreuses usines. La date du 1er mai n’avait pas été choisie au hasard : il s’agit du « moving day », le jour où, traditionnellement, les entreprises américaines réalisent les calculs de leur année comptable.

Trois ans plus tard, le congrès de la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris pour le centenaire de la Révolution française. Il décide de faire du 1er mai une « journée internationale des travailleurs », avec pour objectif d’imposer la journée de huit heures. Une date choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago.

Le muguet et la Fête du travail n’ont donc en réalité qu’un point en commun : le fait d’être célébrés le 1er mai. »

Article repris de LCI.com (daté du 1er mai)



 

beaux joursL’envie a jailli par surprise, comme une giboulée de mars après un rayon de soleil. Les beaux jours étaient là et il fallait que je les fête.

Parce que l’hiver a été particulièrement long cette année ? Parce que le printemps est arrivé aussi chaud qu’un été ?

« En avril ne te découvre pas d’un fil. » C’était bon, ça, avant le dérèglement climatique. Aujourd’hui on porte des bottes en août et une jupe en coton à Noël. La mode l’a bien compris. Les saisons sont devenues coquines.

Bonne raison ou pas, les beaux jours attendaient un signe de ma part. Il fut multiple : j’ai sorti du placard mes sandales, me suis fait une pédicure pour aérer mes orteils, ai collé un nouveau sticker smiley sur mon ordi, me suis offert une lampe nomade pour mieux profiter de mon balcon en soirée, ai coupé les mauvaises herbes dans les jardinières (je ne désherbe plus pour faire plaisir aux bébêtes)… Ah…, ça fait du bien d’accueillir le beau temps !

couvv4 Je vous rappelle que mon livre est en lice pour le concours « Kobo by Fnac – Préludes » et que le jury s’appuie en premier lieu sur le nombre d’avis positifs déposés sur les sites Kobo et/ou Fnac.

Aussi j’ai besoin de votre avis et de ceux de votre entourage d’ici le 3 mai (fin du concours) si vous avez aimé un peu ou beaucoup cette histoire.

Car aujourd’hui le livre a été téléchargé quelque 300 fois mais seuls 18 avis ont été déposés (9 sur la Fnac, 9 sur Kobo). C’est bien, d’autant que les commentaires sont très bons, mais pas suffisant pour sortir du lot. Alors merci à ceux qui se sont déjà lancés, et merci par avance aux autres qui vont répondre à cet appel.

Si vous n’avez pas encore téléchargé l’e-book, revoici le lien vers la page Fnac

Si vous n’avez pas réussi à le télécharger, voici grosso modo le principe :

Vous créez un compte client sur le site Fnac, si vous n’en avez pas déjà un, et vous achetez le livre. Vous validez le paiement même s’il est à 0 €. Le site peut vous proposer de télécharger le logiciel Kobo, acceptez. Vous devez au préalable avoir choisir sur quel appareil vous allez lire le livre (PC, Tablette, smartphone). Téléchargez la version adéquate. A défaut ou si ça ne fonctionne pas, quittez le site Fnac et installez l’appli ou le logiciel Kobo depuis l’appareil sur lequel vous allez lire l’e-book comme n’importe quelle appli (tablette ou smartphone) ou logiciel (PC). Ensuite retournez dans votre compte client Fnac, dans « Mes commandes », et téléchargez l’e-book. Ouvrez ensuite votre appli Kobo, soit elle fait seule la synchronisation, soit il vous faudra associer vos comptes Fnac et Kobo pour qu’elle la fasse. L’e-book doit alors se trouver dans votre bibliothèque Kobo. Vous n’avez plus qu’à cliquer dessus pour lancer la lecture. Quand ca ne fonctionne pas bien, il faut refaire les étapes. En s’acharnant on y parvient. Utiliser la même adresse mail pour les comptes Fnac et Kobo simplifie le process.

Et enfin, si vous ne vous êtes pas encore lancé dans la lecture, sachez qu’il suffit de 4 à 5 heures pour arriver au bout.

A bientôt