
Le père Noël vient de passer chez moi, chouette !
Joyeux Noël à tous !

Le père Noël vient de passer chez moi, chouette !
Joyeux Noël à tous !
Le mouvement social se prolonge. Les parisiens restent chez eux.
Ce vendredi, personne, rien qui bouge, pas même un battement d’aile de mouche, dans l’association où je travaille. 350 m2 pour moi seule. Le luxe !
Alors rien ne me retenait. Quelques pas de danse pour aller chercher les feuilles imprimées, trois autres pour vérifier le classeur des factures, deux pas chassés pour me préparer un café. Des pas nus-pieds, il va sans dire.
Toute la journée pieds nus. Ah la liberté !
Même celle de se détendre, allongée directement sur la moquette de mon bureau, après un déjeuner frugal. Avec pour point d’orgue de cette félicité passagère l’extinction des néons du plafond, trompés par le détecteur de mouvement qui me croyait envolée.
Un bien-être bienvenu pour compenser les efforts du matin, à vélo sous la pluie et contre les bourrasques de vent. Quand est-ce que ça s’arrête, hein ? Vive le métro !
Partir de bon matin
sur les chemins parisiens
A bicyclette…
C’est bien à cause de la grève des transports et parce qu’il faut aller travailler coûte que coûte. Mais finalement quelques kilomètres en pédalant, ça fait du bien, même par temps froid sous un grésil peu agréable. Avec au bout de l’effort le luxe d’un espace désert ! Ni collègue, ni visiteur. Un vide quelque peu effrayant mais propice au travail. Le week-end peut commencer, la journée a été active.
Combien de jours encore à pédaler, c’est la question. Mais au printemps, même si les transports fonctionnent j’espère, je ressortirai peut-être mon vélo, allez savoir !
C’est l’automne, voilà ce que je me suis dit en ouvrant les volets.
Ces derniers jours, j’avais bien remarqué les feuilles roussies, la réapparition des manteaux dans les rues, des courges dans les étals… mais c’est certainement la pluie fine et le ciel gris de ce matin qui m’ont alertée.
Alors oui, c’est l’automne, depuis deux semaines déjà pour le calendrier et désormais pour moi aussi.
Après plus de trois ans d’écriture (je suis quelque peu lente, vous le remarquerez…) , je viens de confier mon nouveau manuscrit à Nicole, ma première lectrice. Un premier pas hors du nid pour ce texte. Un pas important à mes yeux, car il s’agit de la toute première confrontation avec un lecteur. Une façon aussi de commencer à m’en défaire, même si, évidemment, il devrait y avoir encore pas mal d’étapes de réécriture/corrections, comme autant de tentatives d’envol… C’est ainsi.
Le voisin du 7e ciel apprend à voler en quelque sorte.
Je viens de lire cette phrase sur une carte postale distribuée en grande surface. Rien de bien original donc, et pourtant elle m’a séduite :
Si le plan A ne réussit pas, pense qu’il reste 25 autres lettres.
Ça laisse quelques possibilités…
Cette oeuvre de Bernadette Broussal, réalisée avant 2000, nous montre la cathédrale Notre-Dame avec un toit noirci. Prémonitoire disent certains.
Ce tableau fait partie de la collection Paysages urbains et industriels que Bernadette a aimablement accepté d’exposer dans l’association où je travaille.
Des toiles travaillées et retravaillées sur lesquelles l’oeil cherche les contours, devine une silhouette, une forme.
Une belle façon de nous emmener jusqu’à la fermeture estivale début août.
Le site de l’artiste, ici
Décidément, M. Ochin (fondateur et directeur des Editions Abordables, auteur également), nous sommes en désaccord sur bien des points ! Je viens de lire cette phrase dans une de vos interviews : « Pour moi le terme écrivain s’emploierait pour une personne qui aurait écrit au moins quinze romans, je suis donc plutôt auteur. », et vos propos m’interpellent. Je sais, hélas, puisque vous m’avez, il y a quelque temps déjà, fait part de votre théorie, qu’il ne s’agit nullement d’une maladresse de votre part ou de celle de l’interviewer. Alors, je m’insurge. Non ! définitivement, non !, il ne peut être question de quantité !
Est-ce que Muriel Barbery, l’auteure du magnifique L’élégance du hérisson, qui n’a écrit, je crois, à cette heure « que » quatre ouvrages n’est pas une talentueuse écrivaine ? Que dire d’Aurélie Valogne aux millions de lecteurs qui vient de signer son cinquième roman ? Delphine de Vigan, Elena Ferrante, Joël Dicker… et je pourrais citer bien d’autres romanciers, connus et appréciés, qui n’ont pas écrit les quinze romans requis selon vous. Ils sont écrivains, tout simplement parce que leur talent d’écriture est reconnu par des lecteurs, de très nombreux lecteurs.
Ah, le lecteur, vous avez tellement tendance à l’oublier…
Auteur ou écrivain, la question d’ailleurs n’a pas vraiment d’importance et je ne la soulève que pour dénoncer vos propos. L’essentiel n’est-il pas de se sentir « écrivain », qu’on vive de sa plume ou non ?
Une initiative à saluer, ces plaques, puisqu’il faut parfois rappeler l’évidence : Ici commence la mer ou le fleuve ou la rivière ou le cours d’eau. Et, non, les bouches-à égouts ne sont pas des poubelles à mégots, à papier et autres joyeusetés pour la nature.
Les marques-pages, il y en a des tas de modèles, en carton, en tricot, en dentelle, en métal… C’est un support de création qui inspire depuis longtemps et sans faiblir semble-t-il. Chaque lecteur a le sien, les siens, des préférences à ce sujet du moins. Les marques-pages s’offrent et s’égarent. Certains sont recueillis par des bibliothèques collectionneuses, d’autres font le bonheur, ou pas, du lecteur suivant. D’aucuns passent de livre en livre sans jamais changer de main.
Moi, j’utilise pour marque-page un morceau de carton ou de papier du moment, un billet de train (ça, c’était avant !), un ticket de ciné ou de théâtre, une carte postale, une note de resto, une étiquette de vêtement… et je l’y laisse, la dernière page du livre tournée. Ainsi quand je reprends le livre, j’ai le plaisir de redécouvrir une trace de ma lecture passée.