La semaine dernière encore, j’étais en Bretagne et vraiment j’aime cette région. Pourtant, elle a longtemps été pour moi une contrée lointaine, deux noms dans mon arbre généalogique maternel et quelques meubles foncés. Certaines familles ont leur oncle d’Amérique, moi j’ai cet arrière-grand-père vannetais. La seule branche « exotique » de mon double arbre lotois.
La frêle branche n’a pas survécu, plus aucun Guillanton ni Guillevic, dans ma famille, étouffée par le poids de la sécularité lotoise. Il ne reste plus que les meubles, foncés et chargés, ô combien, de motifs sculptés. Absolument typiques dit-on. De Vannes, ils ont émigré à Paris, puis à Prayssac (mon fief lotois maternel)) en suivant mon arrière-grand-père. Ma mère les a pris à Cahors, avec elle, ne pouvant se résoudre à abandonner cette part de son héritage. Et après elle, où iront-ils ?
La Bretagne, c’est, maintenant pour moi, surtout un goût de vacances et de randonnées côtières. Mais à chacune de mes visites, je ne peux éviter de penser à cet arrière grand-père, Louis Guillanton, que je n’ai pourtant jamais connu, et à ses meubles, certainement les derniers vestiges de cette mémoire familiale.
Ils m’énervent ces comportements-là, il m’escagasse, comme on dit dans le Sud-Ouest, cet incivisme. Penser aux autres, ce n’est pas si compliqué ! Avec un peu d’entraînement, ça se fait tout seul. Oser penser que la collectivité se chargera de tout ce qu’on n’a pas envie de faire, c’est pareil, ça se soigne. Et le meilleur traitement, c’est de regarder sa feuille d’impôt !
Mardi 16 avril – Le hasard – ou plutôt la magie des chouettes rencontres – m’a menée hier soir sur le bord de la Seine près du Pont Louis Philippe. Un attroupement, des sirènes de pompiers et puis des flammes qui s’élevaient d’un toit qu’on a tout d’abord identifié comme celui de l’Hôtel Dieu. Mais il s’agissait de Notre-Dame. Après la stupeur, un sentiment d’impuissance. Triste soirée à regarder l’édifice partir en fumée.
Très belle expo Vasarely actuellement au Centre Georges Pompidou ! Après l’overdose des années 70-80, j’ai été ravie de redécouvrir les oeuvres de cet artistes. Elles sont pop, pleines d’énergie, vibrantes, trompe- l’oeil… Bluffantes !


Il y des journées qui laissent des traces et celle d’aujourd’hui, qui clôt une semaine de travail dense, en est une. Un déjeuner fort instructif sur des initiatives sociales avec une toute nouvelle connaissance, un échange inattendu sur la littérature avec une collègue, un contact inespéré par l’intermédiaire d’un réseau social : trois belles rencontres qui peuvent apporter le meilleur. Parce que, souvenez-vous ce qui est écrit dans Merci Gary Plotter, le meilleur est toujours possible car la vie a quelque chose de fantastique !
Le salon du livre de Paris se tient actuellement au Centre des expositions de la Porte de Versailles. J’y étais en 2017 pour le lancement de Point à la ligne, intimidée et impressionnée. J’y suis retournée, à l’invitation de l’éditeur, en 2018 pour une nouvelle séance de dédicace. Moins intimidée, toujours impressionnée et quelque peu désabusée. Et cette année, pas de salon, pas même une virée en simple visiteur. De quoi sera fait 2020 ?
La journée des droits de la femme, c’était hier et, pour cette journée spéciale, les éditions Abordables ont choisi de mettre en avant, sur leur blog, trois livres dont le mien, Point à la ligne. Dans ce recueil de quatre longues nouvelles, il est question, en effet, de femmes, de leurs forces et de leurs fragilités.