licornesEn traversant rapidement la chambre, elle shoota malencontreusement dans le crapaud en peluche de sa fille et l’envoya valser dans le couloir. (…) Elle ramassa la peluche et sourit. « Quelle horrible bestiole ! Maman a vraiment eu une drôle d’idée d’offrir ce crapaud à Jeanne pour sa naissance. » La peluche ayant tout d’abord terrorisé sa fille, Marie l’avait fait disparaître au fond d’une armoire. Puis, un jour, en jouant à cache-cache, Jeanne l’avait retrouvée et couverte de bisous dans l’espoir de la voir se transformer en Prince charmant, en vain évidemment. Depuis lors, il n’était plus question de lui parler de contes de fées !  Extrait de Merci Gary Plotter.

Ce matin, moi, c’est dans un couple de licornes que j’ai butté, couchées sur le flan, les pupilles décentrées, comme victimes d’un coma éthylique après une fête arrosée. Ah ces animaux magiques, intenables !

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