Assez de ces journées caniculaires ! 35°C au bureau. Les avant-bras collés à la feuille, le dos au fauteuil et les pieds dans les chaussures. Le souffle chaud du métro et ses odeurs nauséabondes. Les soirées où l’air immobile et dense pèse sur les corps harassés.
Assez de ces nuits brûlantes (et je n’ai pas dit torride) ! La fenêtre ouverte sur les discussions bruyantes des voisins qui préfèrent refaire le monde sur leur balcon plutôt que de se coucher sans dormir. Car, oui, dormir est impossible pour les chairs bouillantes et poisseuses. Et quand le réveil sonne, on doute que la nuit ait même commencé.
Une semaine de neurones grillés, d’esprit aussi sec que cette terre, d’anéantissement du corps. Heureusement, depuis hier, cela va mieux
Aujourd’hui, mon retour de chez le primeur (Imaginez le poids et le volume de mon chargement, transporté à pied sur 500 m au moins !).

d’écriture, 

Et pourtant, je vous l’assure, c’est bien moi en photo au dos de Point à la ligne, sans retouche et avec à peine de maquillage mais plus sophistiquée que d’habitude, je vous l’accorde, grâce à une mise en scène étudiée.

Le 20 avril, c’était Ma soirée, celle qu’organisait l’éditeur pour le lancement de « Point à la ligne ».
Mon amie Lydie a instantanément accepté de réaliser la photo de couverture de Point à la ligne. Je tenais tout particulièrement à ce que ce soit elle parce qu’elle est talentueuse évidemment et qu’une couverture, c’est le premier contact avec le lecteur potentiel. Mais Lydie est aussi l’une de ceux qui m’ont encouragée à écrire et sans lesquels j’aurais peut-être abandonné. Enfin et surtout, c’est une compagne sur la route de nos envies. Elle voulait photographier tandis que je souhaitais écrire et nous sommes en train d’y parvenir.