« Le voisin » à nouveau sur l’ouvrage

immeubleJ’écris toujours par morceaux, quelques lignes ou un chapitre, des plages de rédaction parfois séparés de plusieurs jours ou même semaines. Je relis les dernières pages, corrige, en écris d’autres. Laborieusement. Le plan se disloque sous ma plume, j’invente des péripéties au fur et à mesure, ajoute des personnages. Quand je parviens à la fin, tout est bancal. Je le sens bien et il me faut prendre du recul pour retravailler le texte. J’ai confié mon manuscrit Le voisin à Nicole, ma fidèle première lectrice. Elle n’a pas sa pareille pour repérer les incohérences. Grâce à ses remarques, je retravaille le texte. Voilà où j’en suis actuellement, et c’est douloureux, tellement douloureux. il me faudra certainement encore deux ou trois réécritures pour aboutir à un texte qui tienne un peu la route. Certains auteurs écrivent d’une traite, je les admire. Pour d’autres c’est plus compliqué semble-t-il.

« J’écris d’un jet, et je relis beaucoup. Comme dans le montage d’un film, tu mets toutes les scènes côte à côte et c’est l’« ours » et tu travailles à partir de ce matériel. Au début, c’est illisible, et ça me donne envie de mourir, mais après ça s’articule. Je déplace, j’inverse, cherche où commence la scène, à quel moment le plan s’essouffle…  »

Un témoignage de Virginie Despentes  (d’après une interview menée par Juliette Einhorn pour le Magazine Littéraire N°551 daté janvier 2015)-

salon-du-livreC’était tellement ça, sur le stand des Editions Abordables au salon du Livre de Paris en 2017 et 2018. Tellement ça !

Joyeux Noël !

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Des cadeaux emballés dans les pages d’un vieux livre d’art récupéré chez une amie. L’ouvrage était en partance pour la poubelle, quel dommage ! Surtout, ce papier-là est recyclable contrairement au papier-cadeau, parait-il. Et cerise sur le cadeau, ces photos d’art font de beaux (petits) paquets ! Il ne reste plus qu’à les ouvrir …

Le père Noël vient de passer chez moi, chouette !

Joyeux Noël à tous !

Retrouvailles avec le voisin

immeubleUn vrai plaisir d’avoir retrouvé le manuscrit de mon roman en cours Le voisin, après quelques semaines de décantation et à la lumière des remarques, toujours affutées, de Nicole, ma première lectrice.

J’ai du travail, de nombreuses heures de réécriture à polir les textes et ajuster certaines situations. Mais je suis tellement heureuse d’avoir retrouvé mes héros, comme des amis très chers après une longue absence.

 

Rien ne me retenait

bullesLe mouvement social se prolonge. Les parisiens restent chez eux.

Ce vendredi, personne, rien qui bouge, pas même un battement d’aile de mouche, dans l’association où je travaille. 350 m2 pour moi seule. Le luxe !

Alors rien ne me retenait. Quelques pas de danse pour aller chercher les feuilles imprimées, trois autres pour vérifier le classeur des factures, deux pas chassés pour me préparer un café. Des pas nus-pieds, il va sans dire.

Toute la journée pieds nus. Ah la liberté !

Même celle de se détendre, allongée directement sur la moquette de mon bureau, après un déjeuner frugal. Avec pour point d’orgue de cette félicité passagère l’extinction des néons du plafond, trompés par le détecteur de mouvement qui me croyait envolée.

Un bien-être bienvenu pour compenser les efforts du matin, à vélo sous la pluie et contre les bourrasques de vent. Quand est-ce que ça s’arrête, hein ? Vive le métro !

 

A bicyclette

veloPartir de bon matin
sur les chemins parisiens
A bicyclette…

C’est bien à cause de la grève des transports et parce qu’il faut aller travailler coûte que coûte. Mais finalement quelques kilomètres en pédalant, ça fait du bien, même par temps froid sous un grésil peu agréable. Avec au bout de l’effort le luxe d’un espace désert ! Ni collègue, ni visiteur. Un vide quelque peu effrayant mais propice au travail. Le week-end peut commencer, la journée a été active.

Combien de jours encore à pédaler, c’est la question. Mais au printemps, même si les transports fonctionnent j’espère, je ressortirai peut-être mon vélo, allez savoir !

rencontre-3e-typeEn rentrant du travail, il y a quelques jours, j’ai rencontré cet homme dans le métro. Un sac à dos chargé de matériel, un équipement d’alpiniste, des lunettes de haute montagne, de quoi détonner au milieu des urbains harassés que nous étions. Et s’il était un personnage fantastique ? Personne autour de moi, pourtant, ne semblait s’en étonner. Comme dans Merci Gary quand Marie rentre du travail par le RER.

Extrait de Merci Gary

L’attention de Marie fut accaparée quelques minutes par trois hommes aux visages dévorés par de longues barbes grises marbrées de blanc. Ils parlaient une langue aux sonorités inconnues et, particularité plus singulière encore, s’abritaient sous des capes de pluie de randonneur en cette fin de journée ensoleillée.

Décidément, que le monde est bizarre ! Mais comme elle semblait être la seule à s’étonner de la présence d’un tel trio, elle reprit ses cogitations.

Au fond du jardin

au fond du jardinFin d’après-midi Au fond du Jardin, où  Marie-Agnès Azuelos, Sonia Dron, Anne-Sophie Le Bris et Philippe Leclercq, tous auteurs des ex-éditions Abordables, avaient donné rendez-vous à leurs amis, et aux amis de leurs amis.

Dédicaces, lecture d’extraits par l’actrice Isabelle Valentin et bonne humeur au programme.

Il y fut question évidemment de notre feue maison d’édition mais surtout de projets d’écriture, de cette envie qui ne quitte aucun de nous d’écrire, de cette joie de partager des moments avec des lecteurs, et d’avenir plus largement.

Merci Marie-Agnès, Anne-Sophie, Sonia et Philippe pour ces instants précieux.