
Aujourd’hui c’est la fête des pères. Trois semaines après la fête des mères (le plus souvent c’est seulement deux semaines), comme dans la nouvelle Les petits mots de mon recueil de nouvelles Point à la ligne. Trois semaines pour que les deux héros, Luce et Charly, soient poussés à une part d’introspection grâce à la boîte à bonheur offerte par Juliette à l’occasion de la fête des mères. Et qu’ils donnent à leur couple un nouvel élan.
Bonne fête à tous les papas !
Extrait, quand Charly découvre son cadeau à l’occasion de la fête des pères (et c’est ainsi que se termine la nouvelle) :
Allez, papa, ouvre ton cadeau !
Je fais glisser le ruban, décolle les adhésifs et ouvre en grand le papier. Apparaît un petit cube en plastique transparent, fendu sur la moitié de sa hauteur et garni d’un cadran de montre à l’avant. Devant mon air interrogateur, Juliette précise :
« C’est un porte-photo pour ton bureau, papa. Tu y mettras notre photo, et comme ça, le soir à ton travail, tu regarderas l’heure, tu nous verras tous les trois et tu penseras qu’il est temps de rentrer à la maison et de t’occuper de maman et de moi. »
« Merci Juliette », lui disons-nous en chœur, Luce et moi.
Pourquoi remercions-nous tous les deux, c’est pourtant seulement la fête des pères, non ?
« Bienvenue à bord ! », c’est sur ces mots* que se termine la première version de mon prochain roman, Le voisin. Car, enfin, je viens de boucler ce premier jet. Je pourrais m’en réjouir, me dire que le boulot est bien avancé, mais il est trop tôt.
La journée des droits de la femme, c’était hier et, pour cette journée spéciale, les éditions Abordables ont choisi de mettre en avant, sur leur blog, trois livres dont le mien, Point à la ligne. Dans ce recueil de quatre longues nouvelles, il est question, en effet, de femmes, de leurs forces et de leurs fragilités.
On peut lire sur le web des tas de citations, adages et autres proverbes un peu bidon. D’habitude mon regard glisse dessus sans s’arrêter, un peu comme quand je passe devant les boutiques de bibelots du quartier chinois (chacun ses goûts), mais ce matin, arrêt :

« C’est comme si elles étaient moi ». Sous cette appréciation principale, la blogueuse Maria Lebreton a écrit une critique favorable sur mon recueil de nouvelles. Et je me fais évidemment un plaisir de la partager avec vous. Merci Maria !
En traversant rapidement la chambre, elle shoota malencontreusement dans le crapaud en peluche de sa fille et l’envoya valser dans le couloir. (…) Elle ramassa la peluche et sourit. « Quelle horrible bestiole ! Maman a vraiment eu une drôle d’idée d’offrir ce crapaud à Jeanne pour sa naissance. » La peluche ayant tout d’abord terrorisé sa fille, Marie l’avait fait disparaître au fond d’une armoire. Puis, un jour, en jouant à cache-cache, Jeanne l’avait retrouvée et couverte de bisous dans l’espoir de la voir se transformer en Prince charmant, en vain évidemment. Depuis lors, il n’était plus question de lui parler de contes de fées ! Extrait de Merci Gary Plotter.