Archives de catégorie : Mes livres

boite bonheur
Une boîte à bonheur qui aurait pu être celle offerte par Juliette

Aujourd’hui c’est la fête des pères. Trois semaines après la fête des mères (le plus souvent c’est seulement deux semaines), comme dans la nouvelle Les petits mots de mon recueil de nouvelles Point à la ligne. Trois semaines pour que les deux héros, Luce et Charly, soient poussés à une part d’introspection grâce à la boîte à bonheur offerte par Juliette à l’occasion de la fête des mères. Et qu’ils donnent à leur couple un nouvel élan.

Bonne fête à tous les papas !

 

Extrait, quand Charly découvre son cadeau à l’occasion de la fête des pères (et c’est ainsi que se termine la nouvelle) :

Allez, papa, ouvre ton cadeau !

Je fais glisser le ruban, décolle les adhésifs et ouvre en grand le papier. Apparaît un petit cube en plastique transparent, fendu sur la moitié de sa hauteur et garni d’un cadran de montre à l’avant. Devant mon air interrogateur, Juliette précise :

« C’est un porte-photo pour ton bureau, papa. Tu y mettras notre photo, et comme ça, le soir à ton travail, tu regarderas l’heure, tu nous verras tous les trois et tu penseras qu’il est temps de rentrer à la maison et de t’occuper de maman et de moi. »

« Merci Juliette », lui disons-nous en chœur, Luce et moi.

Pourquoi remercions-nous tous les deux, c’est pourtant seulement la fête des pères, non ?

 

 

 

Dois-je déclarer Point à la ligne comme un roman ou un recueil de nouvelles ? C’est la question que je me suis posée et que j’ai partagée avec mes proches une fois le manuscrit bouclé.

Un roman ? Oui, car il y a une unité de temps et une relation entre tous les personnages. Non, car les narrateurs sont différents d’une histoire à l’autre.

Un recueil de nouvelles ? Oui, car les 4 histoires peuvent être lues séparément. Non, car la structure de chaque histoire s’apparente plus à celle d’un mini-roman qu’à celle d’une nouvelle.

Alors, roman choral, polyptyque romanesque ? J’ai opté pour le recueil de nouvelles. Grégoire Delacourt (ou son éditeur ?) a choisi le roman pour Les quatre saisons de l’été, alors que la construction de la narration est semblable à la mienne.

Cette question peut paraître anodine car, franchement, le genre ne change rien à la lecture. Pourtant, un roman et un recueil de nouvelles ne sont ni édités par les mêmes maisons, ni référencés de la même façon par les librairies, ni même abordés pareillement par les lecteurs. Alors bon ou mauvais choix ?

 

livre-inconnu« Bienvenue à bord ! », c’est sur ces mots* que se termine la première version de mon prochain roman, Le voisin. Car, enfin, je viens de boucler ce premier jet. Je pourrais m’en réjouir, me dire que le boulot est bien avancé, mais il est trop tôt.

Durant ces mois d’écriture, j’ai fait connaissance avec les personnages de ce roman. Je sais maintenant ce qu’ils ont dans la tête car, croyez-moi ou non, je l’ignorais jusque-là. J’en avais bien une vague idée mais ils m’ont surpris. Surtout Greg, je dois dire, le fameux voisin.

Alors il me reste à réécrire cette version deux, dix ou vingt-cinq fois, qui sait ?, en cherchant la meilleure formule, pour que les personnages trouvent exactement leur place et que toutes les pièces de l’intrigue s’emboîtent parfaitement. Comme lors de la construction d’une maison, c’est les finitions qui prennent le plus de temps.

Seule certitude, le gros oeuvre étant terminé, c’est que l’ouvrage existe déjà. Et dans quelque temps, vous serez les bienvenus à bord, patience !

* Qui seront peut-être réécrits…

point-a-la-ligne---couv1-143La journée des droits de la femme, c’était hier et, pour cette journée spéciale, les éditions Abordables ont choisi de mettre en avant, sur leur blog, trois livres dont le mien, Point à la ligne. Dans ce recueil de quatre longues nouvelles, il est question, en effet, de femmes, de leurs forces et de leurs fragilités.

Et parmi elles, l’aïeule, Adrienne, dans la nouvelle éponyme, symbolise tout particulièrement, je crois, le chemin qu’ont parcouru les femmes ces dernières décennies en matière de droits, de liberté et d’autonomie. Divorcée, sans enfant, exerçant un métier « d’homme », Adrienne a été l’une des pionnières des droits de la femme et j’ai adoré écrire son histoire en m’inspirant très librement de celle d’Yvonne, née en 1914 et chirurgien-dentiste comme Adrienne*.

Extrait

Adrienne se souvient avoir commencé à craindre l’emprise de Constantin. Il était brillant, ses conversations étaient passionnantes, il émanait de lui une aura à laquelle aucune femme ne résistait. Mais elle ne voulait pas être « à lui » mais « avec lui ». Elle refusait farouchement de se laisser dominer.

À l’époque les femmes avaient enfin obtenu le droit de vote mais toujours pas celui de travailler sans l’accord de leur mari. Elles se trouvaient pour la plupart cantonnées aux tâches domestiques. Si Constantin, une fois qu’ils seraient mariés, refusait qu’elle exerce son métier ? Adrienne était amoureuse, mais pas inconsciente et, à partir de cette période, elle avait commencé à instiller un peu de retenue dans leur relation.

blog LEA

*Un jour, une vie », des récits de vie recueillis par Les passeurs de mémoire, des jeunes volontaires Unis-Cité, auprès de résidents de la maison de retraite La Faïencerie.

ventOn peut lire sur le web des tas de citations, adages et autres proverbes un peu bidon. D’habitude mon regard glisse dessus sans s’arrêter, un peu comme quand je passe devant les boutiques de bibelots du quartier chinois (chacun ses goûts), mais ce matin, arrêt :

« Les rencontres dans la vie sont comme le vent, certaines vous effleurent juste la peau, d’autres vous renversent. »

C’est bien cela, des rencontres ont en fait tous les jours, mais certaines peuvent nous changer la vie et ce n’est ni Claire, ni Marie, ni même Martin, les héros de Merci Gary Plotter qui nous diront le contraire. Les rencontres, avec des écrits cette fois, c’est aussi le sujet de mon premier ouvrage Point à la ligne.

Voilà certainement pourquoi mes yeux se sont posés ce matin sur cette belle phrase.

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Après une période de gratuité pour son lancement, l’e-book Point à la ligne est désormais proposé à 1,99 € sur Kobo et Amazon.

Et, encore et  toujours, merci à ceux qui postent des avis sur ces plates-formes, sur les réseaux sociaux, sur d’autres sites spécialisés comme Babelio. Ces commentaires sont absolument indispensables pour se faire connaitre. Alors partagez, commentez, discutez ! Merci.

Point à la ligne reste disponible en version brochée auprès des éditions Abordables (lea-book), de la Fnac, Amazon et de certains libraires.

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Je viens de découvrir sur facebook (post du 3/2/19) cette critique, aussi enthousiasmante qu’inattendue, de Philippe Leclercq, auteur lui-même (L’inconnue sur le banc, La cabane, L’oiseau de nuit, ed. Abordables).

En écrivant ces nouvelles, je me suis plus particulièrement adressée aux femmes, espérant qu’elles se retrouveraient en partie dans l’une ou l’autre des héroïnes de ce recueil. Mais plusieurs hommes m’ont témoigné, comme Philippe, combien un texte (ou plusieurs) les avait touchés, et je  ne peux que m’en réjouir.

« Point à la ligne », un recueil de quatre nouvelles de Fabienne Vincent-Galtié.

Heureux d’avoir découvert l’écriture et l’univers de Fabienne. De la douceur, de la bienveillance, des scènes de vie effleurées avec délicatesse, offrant une mise en perspective universelle à partir des détails intimes du quotidien. Avec l’amour pour fil d’Ariane et le verbe « aimer » qui jamais ne se conjugue au passé, ce que je crois et souhaite profondément. L’amour vu par une fillette, par une femme au crépuscule de sa vie, par une femme de « l’entre-deux » et par une jeune fille « geek » époustouflante. Et même, prouesse amusante, par un couteau suisse !

J’ai un coup de cœur pour la nouvelle « Point à la ligne » qui de façon très émouvante fait rejaillir la lueur d’un amour très ancien, perdu dans l’obscurité du temps qui passe. On croit les battements de cœur anciens perdus à jamais. L’oubli est un leurre. L’amour mute, ricoche, passe d’un cœur à un autre mais les relie par une même flamme invisible.

Enfin, j’ai adoré la dernière nouvelle « rencontre e-nattendue », haletante, avec un dénouement valant synthèse de l’ensemble de l’œuvre.

Une très belle fresque, à lire sous la couette, bien au chaud, enveloppé de parfums de chocolat chaud et de croissants frais !

A noter : « Point à la ligne » est disponible aux éditions Abordables (lea-book) en version brochée ainsi que sur Amazon (KDP) et Fnac (Kobo) en version numérique.

couv-pointalaligne« C’est comme si elles étaient moi ». Sous cette appréciation principale, la blogueuse Maria Lebreton a écrit une critique favorable sur mon recueil de nouvelles. Et je me fais évidemment un plaisir de la partager avec vous. Merci Maria !

A noter : recueil désormais également disponible en e-book sur Amazon (KDP) et Fnac (Kobo).

vers le blog de Maria

licornesEn traversant rapidement la chambre, elle shoota malencontreusement dans le crapaud en peluche de sa fille et l’envoya valser dans le couloir. (…) Elle ramassa la peluche et sourit. « Quelle horrible bestiole ! Maman a vraiment eu une drôle d’idée d’offrir ce crapaud à Jeanne pour sa naissance. » La peluche ayant tout d’abord terrorisé sa fille, Marie l’avait fait disparaître au fond d’une armoire. Puis, un jour, en jouant à cache-cache, Jeanne l’avait retrouvée et couverte de bisous dans l’espoir de la voir se transformer en Prince charmant, en vain évidemment. Depuis lors, il n’était plus question de lui parler de contes de fées !  Extrait de Merci Gary Plotter.

Ce matin, moi, c’est dans un couple de licornes que j’ai butté, couchées sur le flan, les pupilles décentrées, comme victimes d’un coma éthylique après une fête arrosée. Ah ces animaux magiques, intenables !

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Photo extraite de l’article cité

Harry Potter est un vrai magicien, qui en doute ? C’est lui, bien sûr, qui a fait de J.K. Rowling ce qu’elle est aujourd’hui ; c’est lui également (ou plutôt son double) qui vient indirectement à la rescousse de Marie, l’héroïne de mon roman Merci Gary Plotter, alors qu’elle s’enfonce dans une irrépressible détresse ; et c’est lui, enfin, qui vient de sauver Lello, la librairie centenaire de Porto. La preuve est largement établie, il me semble, non ?

« Merci Harry Potter » pourrait dire la direction de la librairie.

article Metro : Lello, la librairie centenaire au cœur de Porto sauvée par… Harry Potter