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« Le voisin du 7e », il est là !

Quelle joie de tenir entre mes mains, enfin !, mon 3e roman et quelle appréhension aussi. Mais, après quatre années à le peaufiner, il me faut bien le lâcher, le soumettre aux lecteurs et passer à un autre.

Un nouveau roman donc. « Sensuel » m’ont dit les toutes premières lectrices. Aïe, aïe, aïe ! Qui met en scène des personnages plus complexes que dans mes romans précédents, c’est certain, un récit plus grinçant, moins pudique.

Il y est question d’apparences, de connaissance de soi, de sens, de désirs et d’amour.

Jusqu’où ira Virginie dans le mensonge ? Et pour sauvegarder son couple ?

Le voisin du 7e est disponible en format broché et e-book sur Amazon : lien

J’attends vos retours avec impatience ! Merci à tous les lecteurs.

Perspectives

Couv-de-lignes-en-perspectivesParce qu’il était essentiel pour moi d’évacuer le passé, de laisser derrière moi le fiasco avec les éditions Abordables, j’ai retravaillé Point à la ligne. Ajout d’un prologue, changement de couverture, nouveau titre, pour un nouveau départ.

Et voici De lignes en perspectives.

J’ai bien sûr conservé la si touchante photo réalisée par mon amie Lydie Hacquet.

Et pour marquer sa renaissance, en période de confinement, ce roman choral est proposé gratuitement en e-book Kobo depuis le site Fnac  jusqu’au 10 mai.

Qu’on se le dise !

Merci Gary

couv Merci Gary 3

La nouvelle version de mon roman feelgood est enfin prête ! Texte remanié, nouveau titre, nouvelle couverture pour un nouveau départ.

Le nouveau « Merci Gary » est en ligne sur Fnac / Kobo. Il est juste venu remplacer la version précédente.

Lien Fnac

Pendant le mois d’avril, cet e-book est téléchargeable gratuitement. L’occasion, j’espère de le relancer, et d’avoir des retours quant à d’éventuelles coquilles.

Objectif suivant : l’impression d’exemplaires !

 

Rendez-vous

rencontre-banc
Fotomelia

À la radio, la voix d’Étienne Daho.

Il n’est pas de hasard,
Il est des rendez-vous,
Pas de coïncidence
Aller vers son destin,
L’amour au creux des mains…

Je pense à Marie, l’héroïne de Merci Gary*, le roman que je suis en train de corriger (encore et toujours).

Il n’est pas de hasard, il est des rencontres, pourrais-je écrire à son sujet.

* Actuellement publié sur Kobo sous le nom Merci Gary Plotter.

 

 

« Le voisin » à nouveau sur l’ouvrage

immeubleJ’écris toujours par morceaux, quelques lignes ou un chapitre, des plages de rédaction parfois séparés de plusieurs jours ou même semaines. Je relis les dernières pages, corrige, en écris d’autres. Laborieusement. Le plan se disloque sous ma plume, j’invente des péripéties au fur et à mesure, ajoute des personnages. Quand je parviens à la fin, tout est bancal. Je le sens bien et il me faut prendre du recul pour retravailler le texte. J’ai confié mon manuscrit Le voisin à Nicole, ma fidèle première lectrice. Elle n’a pas sa pareille pour repérer les incohérences. Grâce à ses remarques, je retravaille le texte. Voilà où j’en suis actuellement, et c’est douloureux, tellement douloureux. il me faudra certainement encore deux ou trois réécritures pour aboutir à un texte qui tienne un peu la route. Certains auteurs écrivent d’une traite, je les admire. Pour d’autres c’est plus compliqué semble-t-il.

« J’écris d’un jet, et je relis beaucoup. Comme dans le montage d’un film, tu mets toutes les scènes côte à côte et c’est l’« ours » et tu travailles à partir de ce matériel. Au début, c’est illisible, et ça me donne envie de mourir, mais après ça s’articule. Je déplace, j’inverse, cherche où commence la scène, à quel moment le plan s’essouffle…  »

Un témoignage de Virginie Despentes  (d’après une interview menée par Juliette Einhorn pour le Magazine Littéraire N°551 daté janvier 2015)-

Retrouvailles avec le voisin

immeubleUn vrai plaisir d’avoir retrouvé le manuscrit de mon roman en cours Le voisin, après quelques semaines de décantation et à la lumière des remarques, toujours affutées, de Nicole, ma première lectrice.

J’ai du travail, de nombreuses heures de réécriture à polir les textes et ajuster certaines situations. Mais je suis tellement heureuse d’avoir retrouvé mes héros, comme des amis très chers après une longue absence.

 

rencontre-3e-typeEn rentrant du travail, il y a quelques jours, j’ai rencontré cet homme dans le métro. Un sac à dos chargé de matériel, un équipement d’alpiniste, des lunettes de haute montagne, de quoi détonner au milieu des urbains harassés que nous étions. Et s’il était un personnage fantastique ? Personne autour de moi, pourtant, ne semblait s’en étonner. Comme dans Merci Gary quand Marie rentre du travail par le RER.

Extrait de Merci Gary

L’attention de Marie fut accaparée quelques minutes par trois hommes aux visages dévorés par de longues barbes grises marbrées de blanc. Ils parlaient une langue aux sonorités inconnues et, particularité plus singulière encore, s’abritaient sous des capes de pluie de randonneur en cette fin de journée ensoleillée.

Décidément, que le monde est bizarre ! Mais comme elle semblait être la seule à s’étonner de la présence d’un tel trio, elle reprit ses cogitations.