
Sous Son Œil brillent nos faisceaux de vérité,
Nous voyons toute incartade,
Nous surveillons tes allées,
Tes venues et tes promenades. D’entre chaque coeur nous extrayons le vice
Dans la prière et les larmes nous imposons le sacrifice.
Ces quelques lignes sont extraites du roman dystopique de Margaret Atwood, Les testaments, écrit quelques décennies après son oeuvre culte, La servante écarlate.
Dans cette phénoménale dilogie, L’Œil est le nom donné à l’organisation de contrôle du régime théocratique, une sorte de Big Brother aussi impitoyable que compromis.
L’Œil, et cela m’a amusée, est également le nom dont j’ai affublé l’une de mes compositions opportunistes (il faut comprendre la transformation de matériaux ou objets qui me sont opportunément tombés entre les mains) composée d’une souche de châtaignier et d’une boule en terre de fer. Mon Œil à moi, s’il m’observe au quotidien du haut d’une commode, est beaucoup plus inoffensif, croyez-moi !


Quand on lit un livre et qu’on tombe sur une phrase qui nous interpelle plus que les autres, c’est comme un trèfle à quatre feuilles au milieu d’un champ, comme un sourire dans une foule pressée, comme une étoile dans un ciel sombre, comme un diamant dans une mine… Je m’arrête là.
Alléger ou libérer son style, rendre plus percutants ses textes, trouver sa voix… l’obsession des apprentis écrivains. « Lisez L’homme de gingembre de J.P. Donleavy, m’a conseillé très récemment Jérôme, un éditeur. Il a été révélateur pour moi. »

Il y a quelques jours une envie irrépressible de gribouiller une toile m’a attrapée par surprise.
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…Thomas Pesquet ! Je ne me suis confiée encore qu’à demi-mot sur ce blog à son sujet, cet homme me fascine. Comme bien des Français, j’ai suivi avec assiduité ses prouesses spatiales, de sa sortie de la station à des actions plus anodines comme des séances de lecture ( 
Dans ce premier roman qu’il qualifie lui-même d’« irrévérencieux », Philippe aborde des thèmes que l’on retrouve dans La cabane, son deuxième opus : la quête de l’amour éternel, la jouissance virile, la frontière entre réalité et fantasme.