
« Je suis plus une jardinière qu’une architecte. »
Cette phrase m’a marquée, je crois me souvenir qu’elle est attribuée à Amélie Nothomb.
Ecrire, c’est cela pour moi, jardiner. Et en tant que piètre jardinière, je suis bien souvent dans l’incapacité de prédire ce que vont donner les graines littéraires que je sème, mieux si elles vont donner quelque chose. Alors souvent j’arrache et je resseme, je change de graines, je les mélange, j’éclairicie les semis, j’ajoute de l’humus. Jusqu’à obtenir un carré de végétation qui me satisfasse en partie. Alors seulement je clos le manuscrit et en commence un autre.
De tentative en tentative, de saison en saison, je m’acharne et la nature toujours me surprend et m’enchante. ,
Ça a débuté comme ça,
Plus tard le même jour
Maintenant que la maladie est derrière nous, que tous mes co-confinés sont sortis d’affaire, je peux en parler plus librement : nous avons été mordus par l’insaisissable ennemi mondial numéro 1. Juste au début du confinement. Pas seulement confinés, covconfinés ! Mais 

Origine est le titre de mon dernier tableau. Quand les mots ne suffisent pas ou manquent, les couleurs viennent à la rescousse.
J’aime balayer les feuilles mortes. Juste avant le petit déjeuner ou juste après selon la température extérieure.