Tous les articles par Fabienne Vincent-Galtié - Auteure

la-première-chose.JPGAutre ouvrage de ma PAL de l’été, ce roman déniché il y a quelques semaines, avec quelques autres, dans l’entrepôt Emmaüs de Cahors (où j’ai plaisir à me rendre de temps en temps avec ma mère) : La première chose qu’on regarde de Grégoire Delacourt. Je l’ai choisi suite à mon coup de coeur pour La liste de mes envies du même auteur.

J’y ai retrouvé cette écriture typée, entre gouaille et poésie, ce type de récit, simple mais loin d’être simpliste, ces personnages abîmés et vrais, ô combien attachants. Je n’ai pas lu, j’ai dévoré cet hymne à l’amour, à la beauté intérieure, à la poésie et à la musique, jusqu’au bout malgré les longueurs pathétiques et enveloppantes des toutes dernières pages et malgré l’issue que mon optimisme invétéré aurait préféré autre.

Un excellent moment de lecture, merci M. Delacourt pour ce texte drôle et incisif.

 

 

la-cabane.JPGSur ma PAL (pile à lire pour les néophytes) des vacances, sur le dessus (grâce à son nouveau format poche), le dernier roman (plus pour longtemps, le prochain est annoncé pour la rentrée) de Philippe Leclercq, mon « collègue » aux éditions LEA. Un court vol domestique, une pause au bord de la piscine m’ont permis d’en venir à bout. Facile ! Il se lit aisément et j’ai vite été captivée par l’aventure extraordinaire de « Djouliane », me demandant où elle allait le mener. Il y est question d’aversion pour la vie normale, banale, de fantasmes érotiques (j’ai appris que les fesses pouvaient être souriantes), d’envie de paradis sablonneux et chaud (et en cette période estivale, on ne le comprend que mieux). Julien et Bérénice vivent une histoire d’amour aussi belle qu’extraordinaire. Et finalement, quel est le message de ce roman ? Qu’une vie rêvée n’est justement que rêvée, une utopie, et que la vie réelle, même triviale, vaut bien plus, peut-être…

 

ballon« Vacance désigne l’état d’une charge, d’une place, d’une fonction qui n’est  pas occupée, qui est libre.  » selon le dico.

Je suis en vacances, au pluriel, libre de toutes charges !

Bonnes vacances à vous aussi,

A bien-tôt, mais pas trop-tôt !

 

 

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Savez-vous ce qui m’a conduit à écrire « Merci Gary Plotter » ?

Un enchaînement d’idées comme il y en a tant..

D’abord celle que les rencontres jouent un rôle prépondérant dans tout parcours de vie. Chacun de nous connait quelqu’un qui s’en est miraculeusement sorti grâce à machin ou qui au contraire à étonnamment mal tourné à cause de bidule.

Ensuite l’impression de se trouver parfois dans l’irréalité, quand une situation nous échappe ou semble inconcevable, comme si on se trouvait dans un cauchemar, dans un rêve, dans un environnement surnaturel. N’avez-vous jamais eu ce sentiment de ne pas être à votre place, d’être spectateur ?

J’ai fait le parallèle avec le monde de Harry Potter, dont je suis une grande fan, dans lequel les sorciers cohabitent avec les moldus. Les sorciers le savent, pas les moldus à qui il arrive des situations cocasses incompréhensibles pour eux.

J’ai ainsi voulu montrer que chaque vie peut s’apparenter à un conte, qu’à tout moment on peut croiser des êtres féériques ou maléfiques, que chacun de nous peut d’ailleurs être la fée ou le démon d’un autre. Parce qu’en se disant cela, on sait que tout est possible, le pire mais surtout le meilleur.

Il me fallait donc écrire un conte moderne pour raconter cela, avec une cendrillon contemporaine, une fée 2.0, un crapaud SDF qui se mue en goldenboy gentleman, un génie du mal pervers narcissique et quelques autres personnages tout aussi caricaturaux.

Je vous ai dit que j’étais grande admiratrice de la saga Harry Potter. Quel destin plus exceptionnel que celui de J.K. Rowling ? Sa rencontre avec le petit sorcier qu’elle a, elle-même, créé a fait d’elle une reine-fée qui, au travers de ses soutiens caritatifs, se penche maintenant sur de nombreux berceaux. Je tenais ma fée. Enfin presque, car il n’était évidemment pas question de m’attaquer directement à cette icône de la littérature. Je lui ai trouvé une doublure en la personne de Claire, une vraie fée bien d’aujourd’hui.

Texte posté le 10 mai sur la page Facebook du groupe « Pub auteurs Kobo autoédités »

J’adore détourner les objets et l’art au point d’en rire. Voici « l’oeuvre d’art » qu’abritent mes toilettes depuis quelques semaines.

Bonheur, rédrapeauussite, élan, enthousiasme, équipe, joie, exemple, confiance, défi, challenge, unité, patrie, appartenance, optimisme, clameur, ensemble, fête.

Pour tous ces mots-là et ce qu’ils signifient,

Allez les bleus !

Cet megotsarticle lu dans le magazine de ma commune me rappelle combien les incivilités qui ravagent notre environnement sont nombreuses et désastreuses. Des personnes « bien sous tous rapports » (probablement par ailleurs…) n’hésitent pas, en effet, à jeter leur mégot sur la chaussée ou le film qui entourait leur paquet de clopes (ou leur ticket de métro), d’un geste désinvolte comme si c’était tout à fait naturel. Et que dire des propriétaires de chiens qui feignent ne pas remarquer la déjection de leur animal. Et chez eux, ils la verraient ? Je peux aussi citer les déchets que l’on ne daigne pas ramasser, les dépôts sauvages d’ordures un peu partout, les encombrants qui portent bien leur nom quand ils restent des jours sur les trottoirs… Pourquoi se fatiguer, se plier à des règles alors que la communauté est là pour palier ? Pourquoi, hein ?

Un jour j’ai fait remarquer à un quinquagénaire « propre sur lui » qui ouvrait un paquet de biscuits en faisant négligemment tomber sur la chaussée le film transparent, puis le rabat en papier et enfin le papier alu, qu’une poubelle se trouvait à seulement deux pas. Il m’a regardé, interloqué, avant de lâcher sur un ton méprisant : « Vous êtes de la police pour donner des leçons ? »

Non monsieur, je ne suis pas de la police, je suis tout simplement indignée.

famille_lecture_RECUne étude (très sérieuse) pour nous démontrer les vertus de la lecture en famille. Alors ne nous privons pas de lire des histoires à nos enfants (ou à ceux des autres) parce que ce sont des moments privilégiés, parce qu’il y a des histoires tellement mignonnes, tellement magiques à découvrir et redécouvrir, et parce que ces lectures développeraient leurs capacités cognitives.

L’étude : Article « Lire en famille »

chronique

Quel plaisir de découvrir un article citant Point à la ligne sur « les chroniques de Lea », le blog des éditions LEA.

Chronique de Lea

 

Coupe

Les 5 finalistes du concours Kobo-préludes « A la découverte des talents de demain » viennent d’être désignés :

les-finalistes-2018-du-concours-decriture-a-la-decouverte-des-talents-de-demain/

Et même si je n’en fais pas partie, vous l’avez compris, je ne garde que du plaisir de ma participation à ce concours. Près de 1800 téléchargement de Merci Gary Plotter, une cinquantaine de commentaires, des tas de témoignages de sympathie…

Il me reste désormais à décider quel devenir donner à ce livre. A suivre…