Bizarre de parler tâches ménagères en cette période de congés. Pourtant une phrase attrapée dans le recoin d’un magazine m’a interpellée. La tâche ménagère préférée des Français serait de passer l’aspirateur. Une de celles qui me rebutent le plus à vrai dire.
Moi, ce que j’aime, c’est préparer des légumes, les peler, les couper, ainsi que plier le linge. Franchement, oui, j’aime bien. Gestes répétitifs, quasi-immobilité, contact avec de la matière, tissu ou chair végétale. Un résultat tangible au bout, pile de linge bien ordonnée ou plat prêt à enfourner. Mon esprit se libère pendant ces travaux-là. Je pense à bien des choses, concentrée sur ma tâche. À mon roman en cours, souvent.
Au fait, tâche prend un accent circonflexe dans ce sens-là. Ma vieille institutrice de CM1 le répétait : il y a la tache colorée, légère, et la tâche qui pèse, écrasée sous son accent. Je ne l’ai jamais oublié.

Décidément, M. Ochin (fondateur et directeur des Editions Abordables, auteur également), nous sommes en désaccord sur bien des points ! Je viens de lire cette phrase dans une de vos interviews : « Pour moi le terme écrivain s’emploierait pour une personne qui
Dans l’association où je travaille, nous mettons nos murs à disposition d’artistes amateurs pour des expos de quelques semaines ou quelques mois. En ce moment, c’est Philippe Ferret qui expose ses oeuvres 3.0 sous le titre Prenez place. Autour des parcs et jardins, sa passion, cet artiste écrit des articles, photographie, et réalise, à partir de ses photos, ces oeuvres numériques. Un régal !
Une initiative à saluer, ces plaques, puisqu’il faut parfois rappeler l’évidence : Ici commence la mer ou le fleuve ou la rivière ou le cours d’eau. Et, non, les bouches-à égouts ne sont pas des poubelles à mégots, à papier et autres joyeusetés pour la nature.
Les marques-pages, il y en a des tas de modèles, en carton, en tricot, en dentelle, en métal… C’est un support de création qui inspire depuis longtemps et sans faiblir semble-t-il. Chaque lecteur a le sien, les siens, des préférences à ce sujet du moins. Les marques-pages s’offrent et s’égarent. Certains sont recueillis par des bibliothèques collectionneuses, d’autres font le bonheur, ou pas, du lecteur suivant. D’aucuns passent de livre en livre sans jamais changer de main.
Alléger ou libérer son style, rendre plus percutants ses textes, trouver sa voix… l’obsession des apprentis écrivains. « Lisez L’homme de gingembre de J.P. Donleavy, m’a conseillé très récemment Jérôme, un éditeur. Il a été révélateur pour moi. »
« Bienvenue à bord ! », c’est sur ces mots* que se termine la première version de mon prochain roman, Le voisin. Car, enfin, je viens de boucler ce premier jet. Je pourrais m’en réjouir, me dire que le boulot est bien avancé, mais il est trop tôt.