Tous les articles par Fabienne Vincent-Galtié - Auteure

La rose du Quercy

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« C’est un motif que l’on dit unique et spécifique au Quercy – l’on se demande si la rose du Quercy est seulement un ornement architectural pour rendre « beau » ou si une histoire d’amour s’y trouve cachée ? »

Parce que le Quercy est cher à mon coeur, que Geneviève, qui m’est tout aussi chère, est une auteure et historienne de l’art remarquable, parce qu’enfin elle s’est associée pour ce livre à Jean-Louis Nespoulous, LE photographe cadurcien par excellence, je suis impatiente de découvrir l’histoire romanesque de cette rose quercynoise.

La rose du Quercy, Une rose de cœur de Geneviève Besse-Houdent aux éditions Tertium.

Jardinage

semence
Image par Hans Braxmeier de Pixabay

« Je suis plus une jardinière qu’une architecte. »

Cette phrase m’a marquée, je crois me souvenir qu’elle est attribuée à Amélie Nothomb.

Ecrire, c’est cela pour moi, jardiner. Et en tant que piètre jardinière, je suis bien souvent dans l’incapacité de prédire ce que vont donner les graines littéraires que je sème, mieux si elles vont donner quelque chose. Alors souvent j’arrache et je resseme, je change de graines, je les mélange, j’éclairicie les semis, j’ajoute de l’humus. Jusqu’à obtenir un carré de végétation qui me satisfasse en partie. Alors seulement je clos le manuscrit et en commence un autre.

De tentative en tentative, de saison en saison, je m’acharne et la nature toujours me surprend et m’enchante. ,

Rupture en tranches

histoire en tranchesÇa a débuté comme ça,
Un bonheur parfait
Le meilleur des mondes.
Quinze ans après
La métamorphose
Risibles amours
Méchantes blessures
Ravage
L’ère du vide
Le désert de Gobi
Tragédies complètes.
Sauve qui peut
Je m’en vais
Vers le phare.

Qui écrit la suite ?

 

Une joli suite a été proposée par Christine Laroulandie :

happy endPlus tard le même jour
La route du retour
Je l’aimais
Extrêmement fort  et incroyablement près.

 

Happy end !

L’oeil

oeil
Composition personnelle

Sous Son Œil brillent nos faisceaux de vérité,
Nous voyons toute incartade,
Nous surveillons tes allées,
Tes venues et tes promenades. D’entre chaque coeur nous extrayons le vice
Dans la prière et les larmes nous imposons le sacrifice.

Ces quelques lignes sont extraites du roman dystopique de Margaret Atwood, Les testaments, écrit quelques décennies après son oeuvre culte, La servante écarlate. 

Dans cette phénoménale dilogie, L’Œil est le nom donné à l’organisation de contrôle du régime théocratique, une sorte de Big Brother aussi impitoyable que compromis.

L’Œil, et cela m’a amusée, est également le nom dont j’ai affublé l’une de mes compositions opportunistes (il faut comprendre la transformation de matériaux ou objets qui me sont opportunément tombés entre les mains) composée d’une souche de châtaignier et d’une boule en terre de fer. Mon Œil à moi, s’il m’observe au quotidien du haut d’une commode, est beaucoup plus inoffensif, croyez-moi !

 

1er mai

muguet2Aujourd’hui, 1er mai, c’est le jour du travail et il est d’usage d’offrir un brin de muguet pour porter bonheur.

Je voudrais offrir un brin de muguet porte-bonheur virtuel, confinement oblige, à tous les chômeurs, partiels ou non.

Drôle de début d’année, drôle de printemps, drôle de contexte, drôles de perspectives, mais… courage, patience et optimisme ! ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Balcon

balcon
Mon balcon à Vincennes

Balcon, jardin,  parc, campagne, y avoir accès ou non, pour les confinés, ça change beaucoup de choses car ils constituent une ouverture sur l’espace. Les écrivains, et les artistes plus largement, ont leur propre balcon, je crois, dans un imaginaire qui n’appartient qu’à eux. Le confinement leur est certainement moins difficile à supporter qu’à quiconque, l’imagination ayant ce pouvoir paradoxal de refermer sur soi-même tout en emportant vers des ailleurs infinis.

« En écrivant des livres, on est en dehors du monde pour être plus à soi.  » selon Jean-Louis Fournier ( France Culture, Confinement vôtre, mars 2020)

 

Perspectives

Couv-de-lignes-en-perspectivesParce qu’il était essentiel pour moi d’évacuer le passé, de laisser derrière moi le fiasco avec les éditions Abordables, j’ai retravaillé Point à la ligne. Ajout d’un prologue, changement de couverture, nouveau titre, pour un nouveau départ.

Et voici De lignes en perspectives.

J’ai bien sûr conservé la si touchante photo réalisée par mon amie Lydie Hacquet.

Et pour marquer sa renaissance, en période de confinement, ce roman choral est proposé gratuitement en e-book Kobo depuis le site Fnac  jusqu’au 10 mai.

Qu’on se le dise !

Merci Gary

couv Merci Gary 3

La nouvelle version de mon roman feelgood est enfin prête ! Texte remanié, nouveau titre, nouvelle couverture pour un nouveau départ.

Le nouveau « Merci Gary » est en ligne sur Fnac / Kobo. Il est juste venu remplacer la version précédente.

Lien Fnac

Pendant le mois d’avril, cet e-book est téléchargeable gratuitement. L’occasion, j’espère de le relancer, et d’avoir des retours quant à d’éventuelles coquilles.

Objectif suivant : l’impression d’exemplaires !

 

Covconfinés

coronavirusMaintenant que la maladie est derrière nous, que tous mes co-confinés sont sortis d’affaire, je peux en parler plus librement : nous avons été mordus par l’insaisissable ennemi mondial numéro 1. Juste au début du confinement. Pas seulement confinés, covconfinés ! Mais grâce à nos vaillants anticorps et à Morphée, qui nous a bercés pendant deux semaines,  il a pris ses petits récepteurs à son cou pour fuir notre camp de retranchement. Je souhaite désormais à tous les contaminés de ne pas être plus atteints que nous l’avons été par ce malfaisant. 

Covid-19, un drôle de nom pour un truc aussi microscopique ! On dirait le titre d’un roman de Dan Brown ou de Bernard Werber. Peut-être l’un d’entre eux s’en inspirera-t-il d’ailleurs pour nous concocter une nouvelle intrigue policière sur fond de code génétique et de machination pharmaco-étatique.

Et combien d’autres romans vont être inspirés du confinement ? Il peut se passer tellement de choses dans ces huit-clos contraints… Il s’en passe d’ores et déjà, c’est certain, pour le meilleur et pour le pire. 

Une affaire sanitaire et littéraire à suivre…