Tous les articles par Fabienne Vincent-Galtié - Auteure

Nouvel ordi, ça repart !

Et voilà, mon nouveau PC est prêt pour quelques années d’aventures avec moi (je croise les doigts). Je vais pouvoir reprendre l’écriture dans quelques semaines, j’espère, sur son doux clavier quand j’aurai terminé mon traitement médical, et d’ores et déjà rédiger des posts plus régulièrement. Il n’y a plus qu’à comme dirait le grand Yaka !

Un grand merci à mon fiston qui a configuré l’engin parce que moi je suis nulle pour tous ces trucs-là !

Et sinon, le retour du soleil c’est pour quand ?

La vie plus forte que tout

Très belles surprises que ces deux romans humanistes.

« Dans le murmure des feuilles qui dansent » de Agnès Ledig, deux récits en parallèle, celui de Thomas qui s’occupe de son petit frère gravement malade, l’aide à combattre la souffrance par un amour partagé de la forêt, et celui d’Anaëlle, handicapée, qui correspond intimement avec un Procureur de la République, une façon pour elle d’affronter le regard et le coeur des autres.

Deux âmes blessées qui puisent leurs forces dans la nature et l’humanité dont les destins se rejoindront.

« Ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin (merci à mon amie Nicole qui me l’a offert), un premier roman au thème original. L’histoire d’un père qui élève seul ces deux fils, la confrontation avec leurs choix de vie, avec les convictions inacceptables de l’ainé… jusqu’au drame.

Deux histoires tragiques, d’amour surtout, d’acceptation, d’humanité parce que la vie se révèle plus forte que tout.

Jour de marché

J’ai dit au revoir à Bruno, mon marchand de légumes du marché. Il prend sa retraite et son absence à venir me touche. Nous ne nous connaissons guère mais des années à échanger heddomadairement quelques mots, cela rapproche. Toujours souriant, toujours positif, jamais une plainte même quand il fut touché par un cancer (on ne le sut que pour expliquer deux mois d’absence). Les clients comme ses employés n’avaient pas besoin de ça. Aussi quand on prenait de ses nouvelles, il répondait invariablement que tout allait bien. Même si certainement ce n’était pas tout à fait la vérité. Ainsi il n’avait jamais froid, je l’ai raconté précédemment.

Un sage, je vous dis, qui me manque déjà.

Escapade

Après le besoin de rangement, la nécessité de s’aérer et de retrouver sa famille. Décidément, je suis bien ordinaire !

Cap donc sur Cahors, ma ville natale. Quelques jours tendres et rafraichissants (aux sens propre et figuré !) auprès de ma mère. Pluie quasi-incessante, feu dans l’âtre, baisers de retrouvailles après des mois séparées, discussions animées… que c’était bon !

En photo, dans le jardin de ma mère, une espèce d’orchidées parmi les dizaines d’espèces sauvages présentes dans le Lot.

Rangement

Confinement, problèmes de santé… besoin d’oxygène, d’espace… j’ai moi aussi succombé au besoin de rangement. En 25 années passées dans mon appartement, tant de choses devenues inutiles s’y sont accumulées. Alors je range, trie, vide tiroir après tiroir, placard après placard. Comme pour me préparer à un nouveau départ.

De semaine en semaine, je prépare des sacs. Pas question de jeter bêtement. Un pour mes proches dont certains aimeront réutiliser ces objets, un autre pour ce qui peut être proposé sur Freecycle*, un troisième pour Emmaüs, un quatrième pour la déchetterie et un dernier destiné au bac de recyclage.

C’est laborieux mais ce que ça fait du bien !

*Freecycle, association pour favoriser les dons entre particuliers. Objectif : limiter le gaspillage. J’ai découvert cette asso au Canada il y a des années de cela et en suis membre depuis.