Intéressante lecture que ces nouvelles de Marianne Jaeglé rassemblées sous le titre Un instant dans la vie de Léonard de Vinci et autres histoires. Marianne, qui fut l’animatrice d’un atelier auquel j’ai participé en 2016-17 quand j’écrivais Le voisin du 7e, a imaginé le moment décisif dans la création d’une œuvre, celui qui fait basculer l’existence d’un artiste. Elle nous raconte ainsi avec son talent de conteuse les instants majeurs de 21 artistes mondialement célèbres. Parmi eux, JK Rowling, l’auteure qui me fascine et pour laquelle j’ai moi-même imaginé une scène de « révélation » dans Merci Gary, mon deuxième roman. Loin de celle de Marianne, assurément à des années lumière de la vérité. D’ailleurs mon héroïne à moi s’appelle Jenna R. King et a écrit Gary Plotter. Toute ressemblance est bien sûr fortuite. 🙂
Tous les articles par Fabienne Vincent-Galtié - Auteure
Lequel avez-vous préféré ?
Question à celles et ceux qui ont lu mes trois romans : entre l’intimiste Point à la ligne, l’optimiste Merci Gary et le sensuel Le voisin du 7e, lequel avez-vous préféré ? Et pourquoi ?

Vos retours devraient m’aider à choisir lequel promouvoir et comment.
Merci d’avance !
Loin !

Ce premier roman d’Alexis Michalik m’a empêchée d’écrire le week-end dernier ! Impossible de le lâcher avant la dernière page. Du coup pas de temps à consacrer à mes propres personnages.
Il faut dire que Loin nous emporte très loin. Ses personnages truculents nous entraînent avec eux dans des situations rocambolesques, des aventures incroyables, de pays en pays à travers l’Histoire, à la recherche de leurs origines.
Cet hymne à l’amour, à la liberté, à la tolérance et à l’amitié est drôle, émouvant, visuel, très documenté. On ne pouvait en attendre moins de cet auteur, acteur, scénariste, metteur en scène – et j’en oublie certainement – brillantissime.
Retrouvailles

Après des mois d’inactivité littéraire – la santé d’abord !, sauf quelques rares posts sur ce blog, Facebook et Insta, j’ai repris mon tapuscrit en cours et retrouvé avec un immense plaisir mes deux héros, Lucas et Pierre. J’ai beau les connaître par cœur – je suis leur génitrice, non ? , je me laisse toujours surprendre en relisant leurs aventures.
J’avais déjà promis, je crois, en février de ne plus les laisser tomber, j’ai failli, je dois l’avouer. Je croise les doigts, je crache (virtuellement), je promets à nouveau. Mes deux protagonistes ont encore bien des choses à nous révéler qu’il me faut aller chercher, et cette fois-ci, c’est pour de bon !
Illusion
Façade d’immeuble
Immeuble de façade
Antonyme de ravalement de façade
Esthétisme de façade
Fantôme d’immeuble
Equilibre
Vide
Trompe-l’oeil
Illusion
Duperie
Mes pas m’ont portée ce matin jusqu’à cette avenue et, face à ces travaux, ces mots me viennent.
Upcycling

Lors d’une promenade dans le centre-ville, je suis entrée dans une boutique éphémère. L’une des exposantes proposait des créations en upcycling. Des pièces de tissu (rideaux, nappes, draps, foulards…) achetés chez Emmaüs et transformés par ses soins en vêtements. Si cette pratique a désormais le vent en poupe, dans un esprit développement durable, elle n’a rien de nouveau. Nos aïeules avaient cette sagesse et les savoir-faire nécessaires : elles recyclaient ! Les pulls étaient détricotés, la laine lavée et retricotés, les boutons décousus avant de donner un effet, on assemblait, on raccommodait avec ingéniosité et créativité. Les vêtements des adultes étaient retaillés pour les enfants, ceux des ainés pour les plus jeunes, les vieux lainages servaient de bourre à coussin, les tissus fin de doublure… Le recyclage était infini. J’en parle justement dans la nouvelle Point à la ligne de mon recueil éponyme :
« C’est elle (NDLR : il s’agit de la mère d’Adrienne, l’héroïne) qui préparait les repas en prenant bien soin d’éplucher le plus finement possible les pommes de terre, reprisait les chaussettes, cousait des sacs dans les vieux draps pour emballer des aliments ou du linge, ou encore coupait des serviettes hygiéniques pour ses deux filles et elle dans les draps de bain élimés. »
Upcycling aujourd’hui, usage de bon sens autrefois.
Fabriqué avec amour

Une fine étiquette cousue dans le col d’une chemise, que je n’avais pas remarquée jusque-là. « Made with love ». Trois mots doux. Un message que j’aimerais tatouer dans le cou de mes enfants.
Inspiration en marche

La marche a bien des vertus, c’est connu. Parmi d’autres, celle de stimuler l’inspiration. Stephen King dans son livre Ecriture, mémoires d’un métier, je crois, relate ses longues promenades quotidiennes. C’est lors d’une d’elles d’ailleurs qu’il a été renversé par un chauffard et terriblement blessé.
Par quel mécanisme les pieds activent le cerveau, je l’ignore, mais ça fonctionne ! (j’aurais pu écrire « ça marche ». Drôle ! ) En me promenant ce matin, j’ai, peut-être !, trouvé le sujet de mon prochain roman et en ai déjà esquissé les deux héros. Voilà qui est excitant ! En attendant, il me faut poursuivre, reprendre plutôt, l’écriture de mon 4e roman. Et là, ça se complique…
Le carnet des silences

Le fabuleux voyage du carnet des silences de Clare Pooley, un roman découvert au travers d’une critique piochée dans Instagram. Comme quoi il n’y a pas que des chats et des bébés dans Insta.
Je réservais sa lecture au début des vacances. Voilà qui est fait ! C’est bien un roman feelgood comme je m’y attendais. En suivant le périple du Carnet des silences on passe de personnage en personnage, découvrant leurs sentiments intimes. Tout ce petit monde hétéroclite et bigarré, et tellement attachant, finit par former une communauté pour le meilleur et très peu le pire car, c’est le message de l’auteure, « la sincérité fait des miracles. Partager en toute franchise vos soucis et votre expérience peut changer la vie de ceux qui vous écoutent ou vous lisent. »
Ce livre m’évoque celui que j’ai écrit, Merci Gary. On y retrouve la même candeur, comme dans un conte, concernant la nature humaine (oui, les humains sont bons et ont envie d’aider leurs prochains), le même discours sur la magie des rencontres (grâce aux autres tout peut arriver, surtout le meilleur), l’envie de croire que la bonté triomphe et que les miracles ne sont pas réservés qu’aux autres. Naïveté certainement mais tellement réconfortante !
Le renard qui lit

J’étais passée devant sans la voir, cette oeuvre de street art de Hera de Herakut qui orne depuis quelques semaines une façade de ma librairie favorite, Millepages à Vincennes. C’était bien dommage, elle mérite qu’on s’attarde à la regarder.
Les enfants demandaient au renard comment s’évader au quotidien. Il répondit : c’est facile. il suffit d’ouvrir un livre.