Tous les articles par Fabienne Vincent-Galtié - Auteure

Contraste encore

Après le contraste entre le plafond et les vitres du Palais de Tokyo, un autre qui m’interpelle.

Où se rend donc ce (cette ?) porteur(se) de ballons dans ce paysage de désolation ? A un mariage, un anniversaire ?

Des ballons porteurs de joie, d’espoir là où l’on n’en perçoit pas. Contraste des couleurs, contraste des émotions.

La Vie en Rose, une expo-photos de Véronique de Viguerie (lauréate Photographe 2006), proposée par la Mairie de Vincennes devant la station de RER jusqu’au 16 juin 25. 

Horoscope

C’est sous les yeux bienveillants de Jupiter et de Mars que vous entamez une nouvelle étape de votre vie.  C’est mon horoscope de juin qui le dit et pour une fois il a raison.  Pile dans le 1000  !

Plus de temps libre, c’est aussi, j’espère, plus de temps à écrire, et un roman en cours plus vite bouclé.

Il est grand temps de me réveiller ? Go, go, go !

Image de bandeau Pixabay

Mines de chien

Nous nous sommes rencontrées il y a quelques jours dans une rue située entre nos domiciles respectifs, où elle promène régulièrement son chien. À comparer leurs attitudes, je dirais plutôt que c’est le Terre-Neuve qui la promène. Balourd qu’il est, il tire sur la laisse, elle suit, apathique, sachet à crotte à la main, happant du regard la fleur d’un parterre, une inscription sur un muret.

Ce jour-là, c’est moi qu’elle a happée. Bonjour, vous allez bien ?

Ribambelle de pierres

Simple connaissance de quartier. Nos enfants partagèrent les salles d’école, participèrent aux mêmes anniversaires. Une poignée de phrases, le double de sourires, échangés en un quart de siècle de voisinage.

Je connais les Saintant comme tous les habitants de notre petite ville ayant élevé des enfants dans les trente dernières années les connaissant, je pense. Une famille dotée d’une demi-douzaine de filles portant des noms de  gemmes : Jaspe, Agate, Rubis, Ambre, Jade et Opale. Dans le désordre. Des blondinettes polies, réservées, aux joues rouges rebondies et aux jupes aux genoux, bonnes élèves mais sans éclats, qu’on n’entendait guère mais qu’on apercevait aux quatre coins de la ville. Des poupées gigognes communément désignées par mes deux garçons et leurs copains comme Les Saintes-Anne. Un sobriquet chargé tout autant de déférence que de dédain. Plein à craquer d’incompréhension. Mais comment peut-on avoir une telle ribambelle d’enfants à notre époque ? Et leur look franchement…

A mots soupesés

J’ai pesé la réponse à adresser à Madame Saintant comme si chaque mot avait son équivalence en carat. Je lui présentais mes condoléances quinze mois plus tôt après avoir appris le décès de son époux dans le bulletin municipal. Philippe Saintant, mort à cinquante-huit ans.

Depuis je louvoyais quand je l’apercevais pour ne pas avoir à croiser son regard de canidé maltraité, ignorant que lui dire. C’était idiot, et je m’en veux encore, mais c’est ainsi.

Le matin où son Bonjour m’a accrochée, je marchais en réfléchissant au message à afficher sur mon portail à l’intention du propriétaire du chien ayant l’outrecuidance de crotter épisodiquement devant. J’imaginais un truc du genre « Cher.e propriétaire du chien qui semble prendre mon portail pour un crottodrome, je tiens à saluer votre dévouement à me porter chance ! Mais, je vous rassure, je suis déjà comblée. Je vous encourage vivement à diriger les déjections de votre toutou vers votre propre pas de porte afin d’apporter un peu de magie dans votre vie. Et si jamais vous avez besoin d’un coup de main, je suis prête à m’y atteler avec toute la détermination du monde. Après tout, l’entraide, c’est important, n’est-ce pas ?»

Vannes ouvertes

Vous allez bien ? Je suis restée figée avec mon histoire de crottes de chien dans la tête et sur la langue des mots silencieux.

J’ai fini par articuler un Ça va, merci, et vous, comment vous sentez-vous ? Et vos filles ?

Elle a ouvert les vannes. Des mots et des larmes.

Infarctus fatal la veille de la visite chez le cardiologue. En plus, c’était un rendez-vous reporté pour cause de Covid du toubib. Deux semaines de perdues. Si ça se trouve son mari aurait pu être diagnostiqué à temps, vraiment pas de chance !

Après tant d’années de mariage, on ne sait plus vivre seuls, mon mari me manque tellement, se désespéra-t-elle. Les enfants le voient bien que j’ai pas le moral, ils viennent me soutenir à tour de rôle, ils font comme ils peuvent. Parce que ce n’est ni mon frère ni ma belle-sœur qui vont m’aider. Je ne les vois plus. Tous les deux mariés à des abrutis. La femme de mon frère est coach de vie, une vraie foutaise ses leçons de résilience, d’agilité et d’optimisme. Elle a retourné le cerveau de mon frère. Quant à la sœur de Philippe, elle a disparu. Elle se planque depuis les obsèques. Comme s’il n’y avait qu’elle qui souffrait. Heureusement que j’ai les enfants. Mais bon, ils ont leurs problèmes aussi.

Poisse en série

Opale, l’ainée, vient de se fiancer, il était temps à trente-sept ans et des poussières. Elle qui voulait une tripotée d’enfants n’en aura qu’un ou deux. Son amoureux précédent a pris la poudre d’escampette quand elle lui a parlé enfants au plus que pluriel et elle a mis dix ans pour s’en remettre. Elle n’a pas eu de chance, il était bien Julien. Thomas est moins classe, je vois pas ce qu’elle lui trouve. En plus il vit à ses crochets pour préparer son agreg. Pas certaine qu’elle soit tombée sur le bon numéro, peut-être que c’est mieux que son père n’ait pas eu le temps de le connaitre, il ne l’aurait pas apprécié.

Ambre, la deuxième, vit dans le sud-est. Elle est podologue. Avec son compagnon, ils ne veulent entendre parler ni de mariage ni d’enfant. J’ai vraiment pas de bol avec les pièces rapportées – au fait, je m’appelle Martine – ah ça, j’ai vraiment pas de bol, se lamenta-t-elle, j’aimerais tellement avoir des petits-enfants.

Vous avez des filles jeunes, vous avez encore le temps d’accueillir une nouvelle génération, je tentai. Elle a vingt-cinq ans ma petite dernière, répliqua-t-elle, et à son âge j’avais déjà les deux ainés ! Mais c’est pas ma petite Rubis qui va m’en faire des bébés, on vient de lui diagnostiquer de l’endométriose, la pauvre. Ça viendrait de quoi ? de qui ? Pas de moi en tout cas. Le hasard, il a dit le médecin, la poisse oui !

Points de vue

Jaspe était en classe avec mon ainé, Paul, non ? lançai-je pour diversion. En effet, approuva-t-elle, en sixième et cinquième. Après il a fallu la changer d’établissement. Le prof de math ne pouvait pas la blairer, il ne lui collait que des mauvaises notes, un con ce Tardieu. D’ailleurs il saquait tous les élèves et l’ambiance était tellement pourrie dans la classe que tous les parents ont fait comme nous, ils ont mis leurs enfants dans le privé dès la quatrième. Vous vous souvenez ?

De nom oui, mais je ne garde aucun souvenir de problèmes avec lui. Mon Paul est resté dans ce collège, et il a eu une quatrième et une troisième sans histoires, me défendis-je. Ses yeux embués fixaient le toit de l’église. Vous avez eu de la chance avec votre fils, dit-elle enfin. Cette cinquième a anéanti Jaspe. Elle était au bord d’une dépression, pas belle à voir et je crois qu’elle ne s’en est jamais vraiment remise. Voilà comment un prof, un seul, peut briser un élève. Et l’académie n’a pas donné suite quand on lui a transmis une pétition pour faire virer ce monstre.

Ah mince, je dis, tout en me demandant comment mon fils et moi avions pu passer à côté d’une telle monstruosité.

Le sept porte malheur

Agate, non plus, ne va pas très bien. Elle est boulimique, elle ne s’en sort pas. Plus de cent-vingt kilos. Au-delà de ce poids le pèse-personne ne pèse plus personne, il faut aller se peser à l’hôpital. Comme si c’était facile de monter en voiture avec pareil gabarit ! Franchement rien n’est fait pour nous faciliter la tâche. Ce serait un gène la cause de cette obésité. Une mutation génétique qui s’exprime chez un obèse sévère sur mille. Un pour mille, vous vous rendez compte ! Elle n’a vraiment pas de chance. On pourrait aller s’asseoir, non ? proposa ma compagne de complaintes en désignant un banc quelques mètres plus loin.

Tandis que nous posions nos fesses sur ledit banc, elle s’enhardit. On pourrait se tutoyer, non ?

D’accord, obtempérai-je. Et parce que devant ses yeux brillants, je crus indispensable de ne pas laisser s’installer un silence gênant, j’ajoutai compatissante : Grande famille, grands soucis. Petite famille, moins de soucis. Une formule idiote que je regrettai aussitôt. Pour le coup, j’étais vraiment gênée.

Y’a du vrai, elle dit pourtant, personne chez moi n’est épargné, sept malheureuses.

Famille sacrée

Jade vit à Montréal depuis cinq ans, elle est conceptrice de jeux vidéo. Elle a été licenciée le mois dernier. Je crois que la disparition de son père y est pour beaucoup. Elle n’était pas venue depuis six mois, elle s’en veut. On voulait pas qu’elle parte si loin, Philippe et moi, elle a tenu tête, elle a dit qu’un bon job méritait bien une distance. Et voilà ce que ça a donné. Elle a dû se faire hospitaliser, elle était tombée à quarante kilos toute mouillée. Un vrai sac d’os sans la moindre énergie. Je crois que ça va un peu mieux désormais, j’espère, je sais pas, elle ne me parle plus vraiment.

Il n’est pas anormal de s’éloigner de sa famille, à cet âge-là pour construire sa propre vie, tentai-je, tout en repoussant l’image qui me venait à l’esprit des deux sœurs côte à côte, Agate et Jade, cent-soixante kilos à elle deux répartis un quart, trois quarts.  Avec l’aide du psychiatre, elle devrait rapidement en prendre conscience et ne plus culpabiliser. Elle va y arriver, dis-je avec un sourire qui se voulait réconfortant.

J’espère, lâcha Martine avec le ton de celle qui ne miserait pas un copeck sur la guérison de sa fille. Jade venait de convaincre sa sœur de la rejoindre au Canada, mais maintenant, Rubis, avec sa malformation – et dire que la gynéco qui la suivait depuis cinq ans n’a pas été fichue de voir cela plus tôt, je te jure on n’est pas aidé ! – ben Rubis ne veut plus partir et Jade le vit mal. Elle pense que sa sœur fait exprès de la délaisser justement quand elle ne va pas bien pour ne pas s’occuper d’elle.

C’est peut-être aussi pour ne pas te laisser, non ? que Rubis hésite à s’éloigner. Je crois pas, c’est sa maladie la cause, mais elle fait bien de rester, elle n’a rien à là-bas. Je ne croyais pas que mes filles pouvaient s’embrouiller, je me passerais bien de cette guéguerre entre elles. Quand Philippe était là, la famille c’était sacré. Il est parti et c’est la scoumoune.

Et les tiens ?

Elle tira un peu sur la laisse du chien pour le rappeler vers le banc. J’en profitai pour détailler les traits de son visage. Dégoulinants comme un sorbet sorti du congélateur.

Tes garçons à toi ils vont comment ? me demanda-t-elle quand le cleps fut revenu dans nos pieds.

Globalement ça va, répondis-je. Paul vient de se faire larguer par sa copine. Il a du mal à l’accepter mais je considère que c’est une chance qu’elle ait fait le premier pas pour leur éviter de s’enliser ensemble, ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Il va rebondir, il a de la ressource.

Pierre peinait à trouver un job. Mais le destin fait bien les choses, il vient de rencontrer un jeune qui a envie de montrer une entreprise de stockage avec lui. Je crois que ça va marcher, en tout cas ils sont à fond dans le projet. Ils se donnent un an, on verra bien.

Et ton mari ? s’enquit Martine. Je sais pas trop comment va Jacques, avouai-je, on a divorcé l’année dernière. Sa nouvelle conquête a dix-huit ans de moins que moi, impossible de rivaliser. J’ai pas compris au début et puis je m’y suis faite. De toute façon pas le choix.

Alors on est pareilles. Seules toutes les deux, marmonna-t-elle dans un souffle comme si la vérité venait de lui apparaitre. Un éclat illumina ses yeux qui, je crois bien, ne devait rien à la réfraction de la lumière sur les larmes.

Pareilles, c’est ça, répondis-je en me levant. Je dois te quitter, j’ai un rendez-vous. Au fait, il s’appelle comment ton chien ?

Baraka, c’est une chienne.

Image Pixabay (et je ne suis pas du tout sûre qu’il s’agisse d’un Terre-Neuve, encore moins d’une chienne !)

Un air de déjà vu

En installant mon transat sur mon balcon, beaux jours obligent, une image ancienne m’a sauté à l’esprit.

En effet, il y a 5 ans j’avais posté cette chronique : Le voisin se prépare.

Le transat est le même, le balcon aussi, l’ordinateur aussi semble-t-il. Il n’y a que moi qui ai changé, comme j’ai déclaré il y a quelques jours au technicien du laboratoire d’analyses médicales. Même adresse postale ? Même mail ? Même personne de confiance ? Oui, ai-je répondu, oui à tout, il n’y a que moi qui ai changé. Il a ri.

Des différences quand même, et pas seulement d’état d’esprit et de profondeur de rides :  mon blog, celui-ci, a migré de son ancienne plateforme WordPress et, surtout, ce n’est plus le voisin qui de prépare (Le voisin du 7e, mon 3e roman) qui vit sa vie depuis un moment déjà maintenant, mais mon roman en cours d’écriture, où il est question de crustacés. Teasing !

Si les crustacés se préparent, ils sont encore loin de leur sortie. Patience.

Inspiration Légère

Des œuvres incroyables et tellement inspirantes cette accumulation murale de pinces d’Arman, le gigantesque Miles Davies en mosaïque de Niki de St Phalle, le renversant tableau-piège de Daniel Spoerri… et, évidemment les oeuvres hétéroclites de Fernard Léger, présentées dans l’expo Tous Léger au musée du Luxembourg. J’en ai les papilles cérébrales qui s’agitent et les doigts qui fourmillent !

Merci à mon amie Fabienne, qui a eu l’initiative de cette visite au cœur du Nouveau Réalisme.

 

LE JARDIN ABANDONNÉ

Un écureuil roux grimpe le long du tronc d’un bouleau. En deux secondes il est en haut. Balance sa queue. La tête à droite, la tête à gauche. Saute sur une branche plus haute. Dissimulé par les feuilles.

Un instant plus tard, sa queue apparait dans l’arbre voisin. Le grimpeur-sauteur s’en donne à cœur dans ce parcours de santé à sa mesure. De gigantesques feuillus, des pins majestueux, des chênes, un noisetier, un noyer, des baies, des champignons, des bourgeons, des insectes à foison, ce jardin printanier offre un garde-manger pléthorique !

Une queue noire maintenant dans le grand pin ? Un deuxième écureuil profiterait-il de cette abondance ? Il semble que oui. Les deux rongeurs s’élancent sur le même chêne, bondissent de branche en branche comme un duo de voltigeurs.

Polyphonie

Tcha cha cha cha cha chak, une pie jacasse au-dessus de leurs têtes. Se pose à la cime du pin le plus haut. Cette dame aime dominer.

Un pigeon plonge vers la pelouse, qui n’en est plus vraiment une. Y plonge et y replonge son bec. Se régale des graminées. Tandis qu’un merle y festoie à quelques mètres. Un ver pend de son bec. Se débat mais c’est fini pour lui. Et cette carcasse de mulot dans l’allée ? C’est la dure loi de la nature que le plus gros croque le plus petit.

Un chat roux se prélasse sur une pierre chauffée par le soleil. Peut-être est-ce lui le chasseur de souris, mais des oiseaux, pour l’heure, il semble n’avoir cure. Priorité au farniente et la pitance de sa gamelle est tellement plus abordable. Une haie à traverser et il y fourrera sa truffe. Ce jardin est son territoire de jeu. Et c’est bien en jouant, à coups de pattes, avec les insectes volant à rase-motte qu’il assurera son réveil musculaire.

Concert dans les ramures teintées de vert vif. Une mésange charbonnière se dispute le la et le ré avec une fauvette à tête noire. Chacune son répertoire, les deux s’entremêlent en un chant polyphonique.

Animaux en cohabitation

Un gros chat calico s’avance sûr de lui vers son congénère assoupi. Veut-il en découdre ?

Impossible de le savoir. Il cesse sa progression, dresse les oreilles. S’assoit sur ses pattes arrière et observe l’intrus. Un lapin gris. Qui tranquillement broute les pâquerettes du parterre, sous le nez du chat roux qui ne bouge pas une moustache.

C’est Léonie, la lapine de la jeune voisine, qui se faufile sous le grillage, quand sa petite maitresse est à l’école, pour se goinfrer en douce. Après un petit somme, elle retournera chez elle, le ventre lourd, pour se laisser dorloter par les petites mains.

La faune et la flore s’enhardissent dans ce jardin abandonné par l’humain. Plus personne n’en arpente l’allée, ne coupe une branche morte, ne désherbe la terrasse, ne cueille quelques fleurs. La vieille propriétaire s’est envolée au-dessus des nuages, là où il fait toujours beau, dit la chanson.

La maison est en vente.

—————

Photos prises à Pradines dans le jardin de ma mère en avril 25.

Si cette nouvelle vous a plu, retrouvez La couverture, écrite également en mémoire de ma maman.

Vous aimez mes histoires courtes ?

Pour lire ou relire mes histoires, rendez-vous dans la rubrique « Micro-nouvelles et autres récits courts » de ce blog. Pour y accéder, cliquez sur « blog » dans la barre menu en haut ou dans la colonne de droite en la faisant défiler vers le bas jusqu’à « catégories ».

Parmi les publications récentes, vous pourrez trouver La boule à facettes, La couverture, La femme de chambre, La surveillante de musée, mais il y en a de bien plus anciennes que vous avez certainement oubliées ou zappées.

Et pour ceux et celles qui ne sont pas abonné.e.s, rappelez-vous qu’en vous inscrivant à ma newsletter, une nouvelle arrive chaque mois directement dans votre boîte mail. Aussi magique que le gros bonhomme à tunique rouge et barbe blanche qui a débarqué en décembre dernier chez les Panou (autre nouvelle à retrouver) !

Bonne lecture !

Image Pixabay

Le chemin de Traverse

Le chemin de Traverse se trouverait-il au coeur du 12e arrondissement de Paris ?

Vous connaissez ma fascination pour l’univers de Harry Potter et son auteure (à l’origine, je le rappelle, de mon inspiration pour l’écriture de Merci Gary). J’ai été amusée en découvrant cette vitrine digne d’une boutique où Harry Potter et ses amis font leurs achats, dans le fameux Chemin de Traverse. Chouette, baguettes, grimoires et flacons d’élixir, tout y est. Le patron est-il un fan de Harry Potter, comme moi ?

(Evidemment, avec le reflet dans la vitre, on n’y voit pas grand-chose ! désolée)