
Aujourd’hui c’est la fête des pères. Trois semaines après la fête des mères (le plus souvent c’est seulement deux semaines), comme dans la nouvelle Les petits mots de mon recueil de nouvelles Point à la ligne. Trois semaines pour que les deux héros, Luce et Charly, soient poussés à une part d’introspection grâce à la boîte à bonheur offerte par Juliette à l’occasion de la fête des mères. Et qu’ils donnent à leur couple un nouvel élan.
Bonne fête à tous les papas !
Extrait, quand Charly découvre son cadeau à l’occasion de la fête des pères (et c’est ainsi que se termine la nouvelle) :
Allez, papa, ouvre ton cadeau !
Je fais glisser le ruban, décolle les adhésifs et ouvre en grand le papier. Apparaît un petit cube en plastique transparent, fendu sur la moitié de sa hauteur et garni d’un cadran de montre à l’avant. Devant mon air interrogateur, Juliette précise :
« C’est un porte-photo pour ton bureau, papa. Tu y mettras notre photo, et comme ça, le soir à ton travail, tu regarderas l’heure, tu nous verras tous les trois et tu penseras qu’il est temps de rentrer à la maison et de t’occuper de maman et de moi. »
« Merci Juliette », lui disons-nous en chœur, Luce et moi.
Pourquoi remercions-nous tous les deux, c’est pourtant seulement la fête des pères, non ?
Dans l’association où je travaille, nous mettons nos murs à disposition d’artistes amateurs pour des expos de quelques semaines ou quelques mois. En ce moment, c’est Philippe Ferret qui expose ses oeuvres 3.0 sous le titre Prenez place. Autour des parcs et jardins, sa passion, cet artiste écrit des articles, photographie, et réalise, à partir de ses photos, ces oeuvres numériques. Un régal !
Une initiative à saluer, ces plaques, puisqu’il faut parfois rappeler l’évidence : Ici commence la mer ou le fleuve ou la rivière ou le cours d’eau. Et, non, les bouches-à égouts ne sont pas des poubelles à mégots, à papier et autres joyeusetés pour la nature.
Les marques-pages, il y en a des tas de modèles, en carton, en tricot, en dentelle, en métal… C’est un support de création qui inspire depuis longtemps et sans faiblir semble-t-il. Chaque lecteur a le sien, les siens, des préférences à ce sujet du moins. Les marques-pages s’offrent et s’égarent. Certains sont recueillis par des bibliothèques collectionneuses, d’autres font le bonheur, ou pas, du lecteur suivant. D’aucuns passent de livre en livre sans jamais changer de main.
Alléger ou libérer son style, rendre plus percutants ses textes, trouver sa voix… l’obsession des apprentis écrivains. « Lisez L’homme de gingembre de J.P. Donleavy, m’a conseillé très récemment Jérôme, un éditeur. Il a été révélateur pour moi. »
« Bienvenue à bord ! », c’est sur ces mots* que se termine la première version de mon prochain roman, Le voisin. Car, enfin, je viens de boucler ce premier jet. Je pourrais m’en réjouir, me dire que le boulot est bien avancé, mais il est trop tôt.
La semaine dernière encore, j’étais en Bretagne et vraiment j’aime cette région. Pourtant, elle a longtemps été pour moi une contrée lointaine, deux noms dans mon arbre généalogique maternel et quelques meubles foncés. Certaines familles ont leur oncle d’Amérique, moi j’ai cet arrière-grand-père vannetais. La seule branche « exotique » de mon double arbre lotois.
Ils m’énervent ces comportements-là, il m’escagasse, comme on dit dans le Sud-Ouest, cet incivisme. Penser aux autres, ce n’est pas si compliqué ! Avec un peu d’entraînement, ça se fait tout seul. Oser penser que la collectivité se chargera de tout ce qu’on n’a pas envie de faire, c’est pareil, ça se soigne. Et le meilleur traitement, c’est de regarder sa feuille d’impôt !