Meilleurs voeux pour une année douce et chaleureuse.
Qu’elle apporte aux lecteurs des histoires captivantes, aux auteurs des lecteurs captivés, aux éditeurs des auteurs à succès. Et à chaque humain, aux quatre coins de la planète, des bonheurs petits et grands.
Des cadeaux emballés dans les pages d’un vieux livre d’art récupéré chez une amie. L’ouvrage était en partance pour la poubelle, quel dommage ! Surtout, ce papier-là est recyclable contrairement au papier-cadeau, parait-il. Et cerise sur le cadeau, ces photos d’art font de beaux (petits) paquets ! Il ne reste plus qu’à les ouvrir …
Un vrai plaisir d’avoir retrouvé le manuscrit de mon roman en cours Le voisin, après quelques semaines de décantation et à la lumière des remarques, toujours affutées, de Nicole, ma première lectrice.
J’ai du travail, de nombreuses heures de réécriture à polir les textes et ajuster certaines situations. Mais je suis tellement heureuse d’avoir retrouvé mes héros, comme des amis très chers après une longue absence.
Le mouvement social se prolonge. Les parisiens restent chez eux.
Ce vendredi, personne, rien qui bouge, pas même un battement d’aile de mouche, dans l’association où je travaille. 350 m2 pour moi seule. Le luxe !
Alors rien ne me retenait. Quelques pas de danse pour aller chercher les feuilles imprimées, trois autres pour vérifier le classeur des factures, deux pas chassés pour me préparer un café. Des pas nus-pieds, il va sans dire.
Toute la journée pieds nus. Ah la liberté !
Même celle de se détendre, allongée directement sur la moquette de mon bureau, après un déjeuner frugal. Avec pour point d’orgue de cette félicité passagère l’extinction des néons du plafond, trompés par le détecteur de mouvement qui me croyait envolée.
Un bien-être bienvenu pour compenser les efforts du matin, à vélo sous la pluie et contre les bourrasques de vent. Quand est-ce que ça s’arrête, hein ? Vive le métro !
Partir de bon matin sur les chemins parisiens A bicyclette…
C’est bien à cause de la grève des transports et parce qu’il faut aller travailler coûte que coûte. Mais finalement quelques kilomètres en pédalant, ça fait du bien, même par temps froid sous un grésil peu agréable. Avec au bout de l’effort le luxe d’un espace désert ! Ni collègue, ni visiteur. Un vide quelque peu effrayant mais propice au travail. Le week-end peut commencer, la journée a été active.
Combien de jours encore à pédaler, c’est la question. Mais au printemps, même si les transports fonctionnent j’espère, je ressortirai peut-être mon vélo, allez savoir !